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Publié par Nostradam

Crazy Nina...

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Nina Hagen est une chanteuse allemande dont l’influence du beau-père - le poète et chanteur dissident est-allemand Wolf Biermann – va jouer un rôle important dans son destin.

Peu douée pour l’école, elle l’a quitte à l’âge de 17 ans pour se rendre en Pologne où elle interprète au sein d’un petit groupe des standards de Janis Joplin et Tina Turner.

En 1973, de retour à Berlin Est, elle monte le groupe « Automobil » qui laissera dans l’histoire le titre culte « Du hast den farbfilm vergssen ».

Puis crée quelques mois plus tard un autre groupe le « Fritzens Dampferband ».

Elle et sa famille sont contraintes de s’exiler à Berlin ouest en 1976 après que son beau-père est été déchu de sa nationalité est-allemande.

Ayant la bougeotte, elle part pour Londres 1 an après et subit de plein fouet l’influence punk qui y règne.

Retour à Berlin en 1978 où elle enregistre son 1er album « Nina Hagen Band ».

L’album trouve tout de suite son public compte tenu de la personnalité atypique de la chanteuse.

Mais c’est en 1979 que tout va subitement s’accélérer lorsque sort le désormais mythique « African reggae » contenu dans son 2ème album « Unbehagen ».

En 1981, elle part aux Etats Unis avec après avoir divorcé du chanteur rock Herman Brood, et après des années d’excès en tout genre, elle se convertit au…bouddhisme.

Il faudra encore 2 ans et l’année 1983 pour qu’elle retrouve le succès avec le hit planétaire « New York New York » contenu dans l’album « Angstlos » produit par un certain…Giorgio Moroder.

Suivront d’autres albums mais qui malheureusement ne permettront pas à la chanteuse de renouer avec le succès.

Nina Hagen aura toujours une place particulière dans la décennie 80 avec ce look et ce style unique qui resteront pour toujours sa marque de fabrique, à savoir ce mélange subtil entre le gothico-décadent et le punko-psychadélique.

A découvrir ou redécouvrir...

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Discographie (entre autres...) :

Décennie 70 :

• Du hast den farbfilm vergessen (Nina Hagen & Automobil) 1974

• He, wir fahren auf's land (Nina Hagen & Automobil) 1974

• Hatschi-Waldera 1975

• Ich bin da gar nicht pingeling 1976

• TV-Glotzer 1978

• Auf'm bahnhof zoo 1978

• Naturträne 1979

• Unbeschreiblich weiblich 1979

 

Décennie 80 :

• African reggae 1980

• Herrmann hiess er 1980

• My way 1980

• Small Jack 1982

• Cosma shiva 1982

• New York New York 1983

• Zarah 1983

• The change 1984

• Universal radio 1985

• Spirit in the sky 1985

• World now 1986

• Don't kill the animals 1986

• Hold me 1989

• Michail, Michail (Gorbachev rap) 1989

• Love heart attack 1989

 

Décennie 90 :

• Blumen für die damen 1991

• In my world 1991

• Berlin 1991

• Go ahead 1992

• Get your body 1992

• Romeo & juliaaah 1993

• So bad 1994

• Tiere 1995

• Abgehaun 1996

• Weihnachtsnaach 1996

• Solo 1998

• Eisem union! 1998

• Fieber 1999

 

Décennie 2000 :

• Der wind hat mir ein lied erzâhlt 2000

• Total eclipse 2001

• Seemann 2003

• Immer lauter 2004

• We are in space 2008

 

Décennie 2010 :

• Personal Jesus 2010

 

Décennie 2020 :

• Unity 2020

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CLIPS 

1974...qui imaginerait en voyant cette jeune fille à l'allure champêtre qu'elle va devenir quelques années plus tard l'une des chanteuses parmi les plus déjantées de cette fin de XXième siècle. Pas grand monde forcément...

1974...des débuts timides coté succès mais qui montrent déjà un potentiel plus qu'évident. Et l'avenir va prouver que cette jeune allemande en a du talent, ça c'est certain...

1975...ca y est, la jeune Nina est en train de se transformer et commence à montrer un côté délirant qui va devenir sa marque de Fabrique dans les années futures...

1976...la montée en puissance est lente mais réelle. Année après année, titre après titre, la jeune chanteuse commence à marquer son territoire et s'affiche désormais comme l'une des futures valeurs sures de la scène musicale allemande...

1978...ca y est, c'est parti pour le grand délire. Un délire qu'elle va pousser le plus loin possible, autant au niveau apparence physique, gestuelle que musicale. Un modèle quasi unique en son genre...

1978...son niveau de rayonnement reste pour l'instant limité à l'Allemagne mais il s'intensifie d'année en année, force est de constater. Reste maintenant à produire LE titre qui va faire toute la différence et la projeter sous la lumière de façon conséquente...

1979...le niveau de rayonnement s'accroit d'année en année mais le niveau de délire également. Et ce n'est que le début, c'est pour dire...

1979...bon, pour le grand décollage, ce ne sera pas encore avec ce titre. Mais l'on s'en rapproche de plus en plus, ça c'est certain...

1980...le choc visuel et sonore, voici enfin venir LE titre qui va tout changer ! Un titre incroyable qui la hisse One Shot au rang de star planétaire et lui offre un ticket direct pour la postérité. MO-NU-MEN-TAL !

1980...bon, les années se suivent mais ne se ressemblent guère... Un manque évident d'inspiration pour ce changement de décennie...

1980...surement la version la plus trash du mythique 'Comme d'habitude'. Le pauvre Claude François ne s'en remettra jamais...

1982...les années ont passés et cette chère Nina est toujours aussi barrée... Et ça, être barrée, c'est une constante chez elle...

1982...un morceau presque abouti au niveau mélodique. Y'a du mieux...pour la mélodie. Car pour la voix, c'est toujours aussi aware...

1983...le titre de la consécration avec ce nouveau hit où l'on retrouve une Nina quelque peu assagie. Pas pour très longtemps...

1983...une année très Dance. Elle fait toujours autant n'importe quoi mais cette fois-ci, c'est dansant. C'est toujours ça...

1984...'le changement'... Prémonitoire ou simple diversion ? En tout cas, sur ce titre là, y'a du mieux, c'est clair !

1985...à première vue, c'était une simple diversion car on la retrouve dans le même état d'hystérie habituel. Nina fait du Nina !

1985...de nouveau en mode totalement déjantée sur une reprise de luxe du titre de Norman Greenbaum datant de 1969. Moins trash que 'My way' en tout cas...

1986...non, ce n'est pas possible, ce n'est pas la même. Un Ultimate Slow signé Nina Hagen, du jamais vu !

1986...alors là, du clip collector qualité Prémium. Quand 2 des chanteuses les plus barrées de la décennie se rencontrent, et bien, c'est pas si mal que ça. Incroyable non !

1989...trois années ont passées... Et cette chère Nina est toujours autant...barrée... Nina is Nina !

1989...une année 1989 pléthorique en termes de titres produits mais qui ne lui permettront pas pour autant de recoller au peloton de tête. Une aventure qui continue à la mode Nina c'est à dire totalement en dehors des standards habituels...

1989...nouveau changement de décennie à l'horizon et changement radical de sonorité. Cette nouvelle décennie sera-t-elle celle de la rédemption...?

1991...la sonorité a évolué de façon notoire ce qui va plutôt dans le bon sens. Mais le phrasé, lui, est toujours le même notamment côté intonations. On ne la refera pas comme on dit...

1991...quelque chose a vraiment changé, c'est clair. Après les excès et les outrances des années 80, on retrouve une Nina au même niveau que les autres. Ça change...

1991...même si le succès est minime en ce début de décennie malgré une bonne volonté évidente, ce qui est sur c'est qu'elle est loin d'être ridicule, c'est le moins que l'on puisse dire. On s'en contentera donc largement !

1992...elle n'aura jamais rien fait comme les autres, ni durant la décennie précédente, ni durant cette décennie. Musicalement, elle colle toujours à l'air du temps. Par contre, côté style, c'est toujours aussi délirant...

1992...une association improbable mais qui fonctionne parfaitement. Dommage qu'elle soit passée inaperçue...

1993...nouvelle association cette fois-ci avec Udo Lindenberg. Ils nous livrent ici une version de Roméo et Juliette qui ne ressemblera à aucune autre compte tenu de leur personnalité respective, ça c'est certain...

1994...une petite rechute temporaire qui n'aura que peu d'effets sur la suite des événements. On a eu peur...

1995...et toujours cet univers si particulier qui sera toujours sa marque de Fabrique. Les années passent, tout comme les décennies, mais rien ne change côté décalage flagrant avec le reste de la concurrence...

1996...il est clair que la production de titres a fortement réduit en cette décennie 90 mais le peu qui sort n'est pas dénue d'intérêt, loin de la. N'est-ce pas l'essentiel...

1996...on se doutait que même dans le registre des titres spécial fin d'année, elle n'allait surement pas faire comme tout le monde. La preuve avec ce titre !

1998...une décennie 90 décidément bien plus constructive que la précédente. Comme quoi, quand elle veut...

1998...elle nous aura tout fait ! La voici arrivé en mode futebol, qui l'eut cru. Et pourquoi pas me direz-vous, on n'est plus à ça près...

1999...une fin de décennie qui se conjugue à plusieurs, plus précisément avec le groupe OOMPH!. Deux univers pour le moins similaires et qui devaient forcément se rencontrer à un moment donné...

2000...et la voilà qui entame sa 4ème décennie de carrière. Qui aurait pu imaginer qu'elle serait encore là en ce début de décennie 2000, surtout avec une personnalité aussi extravagante. Et pourtant, elle est bel et bien là !

2001...elle va multiplier les projets à plusieurs durant cette nouvelle décennie et à chaque fois le résultat sera pour le moins réussi. Il est clair qu'elle ne compte absolument pas s'arrêter en si bon chemin...

2003...25 ans après ses débuts, on la retrouve dans un titre hors du temps et hors norme tout court. MA-GI-QUE !

2004...impossible de l'arrêter ! Peu importe le résultat dans les Charts, du moment qu'elle prend du plaisir à continuer l'aventure, c'est ce qui importe le plus désormais à ses yeux...

2008...on la retrouve de plus en plus avec la jeune génération et le mélange fonctionne plutôt pas mal. Malheureusement, même cet apport de sang neuf ne suffira pas à la faire remonter à la surface...

2010...elle va même atteindre la décennie 2010 grâce à cette reprise pour le moins originale du titre des Depeche Mode datant de 1989. Une version personnelle qui n'a pas grand chose à voir avec l'original, c'est le moins que l'on puisse dire...

2020...on la reperd de vue pendant près de 10 et l'on se dit cette fois-ci qu'elle ne reviendra jamais plus. Et bien c'est mal la connaitre, la preuve !

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