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Publié par Nostradam

Public Enemy est un groupe américain formé en 1982 à New-York et composé de Chuck D, Flavor Flav, Professor Griff, Khari Wynn et Dj Lord. Groupe dont la marque de fabrique hormis son style musical Rap est de s’en prendre particulièrement aux médias dans leurs chansons. Notamment sur l’approche de ces derniers par rapport aux frustrations et inquiétudes de la communauté afro-américaine.

Chuch D (de son vrai nom Carlton Ridenhour) sera à l’origine du nom Public Enemy, du fait qu’il se serait senti plus ou moins persécuté par des gens de la scène locale à l’époque du démarrage du groupe.

Le premier album “Yo ! Bum rush the show” sort en 1987 et cartonne immédiatement, autant au niveau public qu’au niveau des critiques.

Mais il va falloir attendre l’album « It takes a nation of millions to hold us back” et l’année 1988 pour voir le groupe enregistrer ses premiers succès notoires. Notamment grâce à 2 singles phares que sont « Don’t believe the hype » et « Bring the noise ». L’album va se vendre à 1, 3 millions d’exemplaires, rien qu’aux Etats-Unis !

L’année 1990 voit la sortie de l’album « Fear of a black planet », toujours aussi vindicatif au niveau des textes. Album de tous les records, tant côté ventes que côté classement dans les Charts. C’est un véritable carton planétaire.

Il produira principalement les top hits « Welcome to the terrordome », « Brothers gonna work it out » et « Fight the power », considérée comme l’une des chansons les plus marquantes de la vague Hip-Hop. Ainsi que « 911 is a joke » qui est une tribune à charge particulièrement violente sur la lenteur des secours à prendre en charge les patients de couleur.

Ils récidivent un an plus tard en 1991 avec l’album « Apocalypse 91… The enemy strikes black » qui fait quasiment aussi fort que son prédécesseur. Avec comme titre phare « Can’t truss it », single une nouvelle fois contestataire qui parle de l’esclavage et comment la communauté noire doit combattre l’oppression.

L’année 1994 voit la sortie de l’album « Muse sick-n-hour message ». Nouveau succès planétaire mais moindre que les précédents. Album qui ne produira qu’un seul hit avec « Give it up ». L’engouement pour le groupe décline…

Au point que les albums qui sortiront par la suite ne connaîtront en rien le niveau de succès des précédents.

A découvrir ou redécouvrir.

Discographie (entre autres...) :

  • Public Ennemy N° 1 1987
  • You're gonna get yours 1987
  • Rebel without pause 1987
  • Bring the noise 1988
  • Bring the noise (Remix) 1988
  • Don’t believe the hype 1988
  • Night of the living baseheads 1988
  • Black steel in the hour of chaos 1989
  • Fight the power 1989
  • Welcome to the terrordome 1990
  • Brothers gonna work it out 1990
  • 911 is a joke 1990
  • Can't do nottin' for ya man 1990
  • Can’t truss it 1991
  • Shut’ em down 1991
  • Give it up 1994
  • He got game 1998
Ennemis Publiques N°1...

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CLIPS 

1987...l'arrivée fracassante des "persécutés". Premier titre et premier titre classé d'entrée ! Et ils affichent tout de suite les couleurs, c'est clair. Ça promet !

1987...paradoxe de leur démarrage de carrière, c'est que les premiers titres ne sont mêmes pas classés aux USA. Le premier en Australie, celui-ci en Angleterre. Nul n'est prophète en son pays. Même pas eux...

1987...idem pour celui-ci. Une première année de rodage pour se faire remarquer, de façon positive tout autant que de façon négative...

1988...le titre qui va vraiment les révéler et changer complètement la donne. Ce début d'année 1988 les propulse sur le devant de la scène et crée une dynamique qui n'est pas prête de s'arrêter...

1988...la version bis. Et quelle version ! Le remix va devenir tout simplement l'un des plus gros hits Dance de cette fin de décennie. Qui l'eut cru !

1988...leur mot d'ordre : "Ne croyez pas le battage médiatique !". Le premier mais pas le dernier des messages subliminaux ! Ils profitent du système tout en le critiquant ouvertement. Sacré paradoxe...

1988...une GROSSE année 88 qui les voit produire pour la première fois 3 tops hits. Leur style controversé commence à s'imposer comme l'un des phénomènes du moment...

1989...on repart à peu près sur les mêmes bases que l'année précédente. Le groupe monte en puissance, c'est évident, mais le succès reste confiné pour l'instant...

1989...la chanson Phare de la vague Hip Hop. Une fin de décennie qui voit le groupe s'envoler et commencer à voler vers des hauteurs stratosphériques !

1990...un peu plus de musique ne nuit pas, bien au contraire ! Le groupe évolue enfin plutôt positivement à ce niveau. Et surtout démarre une année qui va se révéler absolument oufissime !

1990...deux tops hits planétaires coup sur coup, on voit que le groupe est désormais sur une dynamique particulièrement porteuse. Et l'on est qu'à la moitié de l'année...

1990...encore une tribune à charge contre la société américaine et son incapacité à s'occuper des plus défavorisés. Chaque titre est une tribune ouverte contre le système. Alors, dans le système ou en dehors du système les concernant. Bonne question...

1990...une année 90 exceptionnelle pour le groupe qui va aligner pas moins de 4 tops hits planétaires cette année là. Un record qu'ils n'égaleront plus jamais...

1991...changement d'année mais côté contestations en tous genres, rien n'a changé ! Cela ne les empêche pas de signer l'un de leur plus plus gros hits. Une contestation systématique qui paie pour l'instant...

1991...on reprend les mêmes et on recommence. Ce qui est sur, c'est que ça manque cruellement de musique tout ça. Et pourtant, cela n'empêche ce titre d'effectuer un parcours plus qu'honorable dans les Charts...

1994...le dernier hit d'envergure. "Renoncez !" qu'ils disent...c'est plutôt leur public qui ne va pas tarder à renoncer

1998...surement le titre le plus abouti au niveau musical. Il était temps ! On désespérait d'en voir arriver un de cet acabit. Quoi de mieux pour finir...

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