My name is Q...
Quincy Jones, connu également sous le diminutif ‘Q’, est un compositeur et producteur américain qui peut se vanter d’avoir été nommé 79 fois aux Grammy Awards et d’en avoir remporté 28 ! Il fut même le premier Afro-Américain à être nominé pour un Academy Award de la meilleure chanson, nomination qui eu lieu en 1968.
Il sera également producteur d’un certain Michael Jackson, notamment sur les albums mythiques Thriller en 1982 (il s’en vendra au bas mot 110 millions d’exemplaires) et Bad en 1987 (vendu lui à plus de 45 millions d’exemplaires). Il produira également en 1985 « We are the world », autre chanson mythique spécialement dédiée à la famine en Éthiopie et qui réunira tout ce qui se faisait de mieux à cette époque en tant que chanteurs et chanteuses.
Il commence réellement sa carrière artistique à l’âge de 19 ans lorsqu’il accompagne le jazzman Lionel Hampton lors d’une tournée en Europe en 1952. Puis joue les trompettistes à partir de 1956 au côté de Dizzy Gillespie encore lors d’une tournée mais cette fois-ci sur le continent nord et sud-américain. Il revient en Europe à partir de 1957 et devient directeur musical chez Barclay, label français devenu filiale de Mercury Records.
Au début des années 60, il crée sa propre formation nommée The Jones Boys, formation qui compte pas moins de 18 musiciens et qui va sillonner les 4 coins de la planète. Mais une formation d’une telle envergure coûte cher, trop cher et l’aventure tourne vite au désastre financier. Echec cuisant qui va le marquer profondément et changer pour toujours sa destinée.
Retour chez Mercury Record en 1964 où il obtient rapidement le poste de vice-président, faisant de lui le premier Afro-Américain à occuper un poste de ce niveau. C’est également à partir de ce moment là qu’il commence à composer des musiques de films en commençant par la BO du film The Pawnbroker (« Le prêteur sur gages »).
La qualité de ses compositions intéresse de plus en plus de gens et il va passer les sept années suivantes à composer pour un nombre impressionnant de films et de séries. Il travaille en parallèle comme arrangeur pour des noms prestigieux de la chanson comme Sarah Vaughan, Frank Sinatra, Ella Fitzgerald et autres Nana Mouskouri, entre autres. Toujours dans le même temps, il produit la chanteuse Lesley Gore, laquelle va vendre, durant la période de leur collaboration, pas moins de 4 millions de disques.
Dans les années 70, il crée son label Qwest Productions, label avec il va produire notamment certains des plus gros albums de Frank Sinatra tout en produisant à côté des stars montantes de la pop music.
Au début des années 80, c’est l’album « Dude » qui lui permet de briller avec d’énormissimes singles comme « Ai no corrida », qui est en vérité une reprise du titre de Chaz Jankel, « Just once » et « One hundred ways » tous 2 interprétés par un certain James Ingram…
En 1985, il crée une nouvelle fois l’évènement lorsqu’il arrive à réunir tout le gratin des chanteurs et chanteuses américains au profit de la lutte contre la famine en Ethiopie. La fin de la décennie sera elle plutôt orientée sur la production de séries télévisées à succès comme Le Prince de Bel Air. Série qui lancera notamment un certain Will Smith…
Au début des années 90, il réussit le pari fou de faire remonter Miles Davis sur scène le temps d’un concert au Festival de jazz de Montreux. L’enregistrement qui va en être tiré va vite devenir mythique. Le reste de la décennie sera une nouvelle fois consacrée essentiellement à la production de séries télévisées.
Mais l’aventure le concernant n’est toujours pas finie et allez savoir ce qu’il nous réserve encore…
A découvrir ou redécouvrir.
Discographie (entre autres...) :
- Money runner 1972
- Is it love that we are missin' 1975
- Stuff like that 1978
- Ai no corrida 1981
- Just once 1981
- Razzamataz 1981
- One hundred ways 1981
- Betcha wouldn't hurt me 1981
- I’ll be good to you 1989
- The secret garden 1990
- Tomorrow (A Better You, Better Me) 1990
- I don’t go for that 1990
- You put a move on my heart 1995
- Slow jams 1996
- Something I cannot have 1999
___________________________________
English Version
___________________________________
CLIPS
1972...des débuts essentiellement instrumentaux. Pour avoir des paroles, il va falloir être encore un peu patient. Mais on va l'être...
1975...les paroles arrivent mais ce sont surtout la voix des autres qu'on entendra dans tous les titres sortis, jamais la sienne. Et pour une première version chantée, elle est plutôt réussie !
1978...le début de reconnaissance planétaire. Après quelques réglages nécessaires, la machine se met en branle doucement mais surement. Et vu ce qui se profile à l'horizon, il y a toutes les raisons d'être optimiste sur la suite des événements...
1981...puis arrive CE titre. Qui en vérité est une reprise d'un titre de Chaz Jankel datant de l'année précédente. Une version légèrement retravaillée qui va devenir tout simplement l'un des plus gros hits Dance de tous les temps. Un titre oufissime qui confirme ce que tout le monde avait vu, c'est à dire le talent exceptionnel de Q pour produire des titres d'exception. MO-NU-MEN-TAL !
1981...où l'art de s'entourer des meilleurs. Cette fois-ci, c'est James Ingram qui sera aux commandes de ce magnifique titre Intimiste qui flotte littéralement dans l'air. MA-GI-QUE !
1981...une année 1981 somptueuse avec pléthore de titres à la clé et surtout pléthore de styles. Patti Austin est cette fois-ci à la baguette sur ce titre Dance ma foi fort réussi. Du bon boulot !
1981...quand la recette a déjà fonctionné, pourquoi en changer. On reprend les mêmes et on recommence. Un duo Jones-Ingram qui fonctionne parfaitement et qui produit des titres à la qualité plus que certaine
1981...quand la recette a déjà fonctionné, pourquoi en changer. On reprend les mêmes et on recommence. Un duo Jones-Austin qui fonctionne parfaitement et qui produit des titres à la qualité plus que certaine. Tiens, j'ai comme l'impression de l'avoir déjà dit...
1989...gros trou d'air pendant 8 ans durant lequel le producteur Jones va aider quelques amis dans le besoin à sortir des albums dont certains vont devenir mythiques. Le revoilà donc en cette année 89 sur un duo complètement improbable, duo qui va tout simplement lui apporté son plus gros hit côté single solo. E-NOR-MI-SSIME !
1990...une brochette incroyable de chanteurs parmi les plus côtés du moment pour célébrer le passage à la décennie 90. Le tout sur un titre Intimiste somptueux. Laissons faire la magie...
1990...après les ultras confirmés, voici venir les p'tits jeunots. C'est léger, c'est frais, c'est aérien, on ne leur en demande pas plus...
1990...belle année 1990 avec 3 titres au compteur et surtout 3 styles totalement différents. Certes, ce titre-là sera le moins prestigieux mais il a le mérite de balancer grave comme on dit...
1995...nouveau trou d'air de 4 ans et retour tout en douceur en cette année 1995 avec ce titre qui flotte littéralement dans l'air une nouvelle fois. Comment résister...
1996...nouvelle brochette de pointures pour agrémenter un titre qui ne demande qu'à nous emporter dans des contrées où tout n'est que calme et volupté...
1999...et bien sur, la décennie se finit vous savez comment ? En douceur, le contraire aurait été étonnant. On aurait aimé avoir un peu plus de titres Dance de la part de Q mais bon, on s'en contentera largement
1980...et voici l'original de Ai no corrida. Très peu de différences avec la version de Q, c'est clair. Juste un savoir faire et une orchestration uniques qui auront amené la touche de génie qui manquait...
Il quitte vite cet établissement pour intégrer l'orchestre de Lionel Hampton comme trompettiste et arrangeur. Malgré un salaire dérisoire, Quincy Jones reste quatre ans dans ce big band avec le...
Lien Wiki
An impresario in the broadest and most creative sense of the word, Quincy Jones' career has encompassed the roles of composer, artist, arranger, conductor, instrumentalist, record company executive
Site officiel