Requiem pour une idole des jeunes...
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Johnny Hallyday, de son vrai nom Jean-Philippe Smet, fut un chanteur français qui, hormis le talent exceptionnel qui était le sien, pouvait se vanter d’avoir dépasser allègrement à ce jour les 50 ans de carrière et vendu pas moins d’une centaine de millions de disques, rien que ça.
Et pourtant, la vie démarre bien mal pour le petit Jean-Philippe. En effet, son père Léon Smet, acteur, chanteur et danseur Belge quitte sa mère alors que le petit n’à que 8 mois. Et c’est sa tante paternelle qui va faire office de mère bis car sa mère naturelle se voit contraint de reprendre une activité professionnelle qui l’empêche de l’élever.
Une mère bis qui elle aussi a des enfants, des filles, lesquelles sont danseuses classiques. Carrière artistique qui envoie toute la petite famille à Londres en 1946, aventure qui va durer deux ans. C’est là que l’une des filles, Desta, rencontre et épouse un danseur américain connu sous le nom de scène de Lee Halliday. Couple, mais aussi duo, qui va se produire dans toute l’Europe à partir de 1949 sous le nom Les Halliday.
Et c’est justement ce fameux Lee Halliday, qui va servir de père d’adoption au petit Jean-Philippe et qui va le surnommer affectueusement Johnny. D’où son futur nom de scène de Johnny Halliday. C’est aussi grâce à ce fameux Lee qu’il va monter pour la première fois de sa vie sur scène alors âgé de tout juste 9 ans. En effet, ce dernier lui permet de faire la première partie de leur spectacle à Copenhague et c’est ainsi qu’il peut interpréter la chanson « La ballade de Davy Crockett », habillé en cow-boy et la guitare à la main. Nous sommes alors en 1956.
La famille revient donc au bout de quelques mois sur Paris et le petit Jean-Philippe commence à faire de la figuration dans des séries, des publicités et quelques émissions télé. Mais c’est surtout la découverte à l’âge de 14 ans d’un certain Elvis Presley qui va bouleverser sa vie pour toujours. Il a LA révélation : il veut faire comme son idole, c’est-à-dire chanter du rock’n’roll.
Et c’est toujour le fameux Lee qui va lui mettre le pied à l’étrier en lui permettant de s’inspirer de disques de rock’n’roll alors totalement inédits en France et qu’il importe tout spécialement pour lui des Etats-Unis.
Les choses s’accélèrent à partir de 1958 lorsqu’il commence à fréquenter le Golf-Drouot avec quelques compères alors totalement inconnus que sont Long Chris, Dany Logan, Jacques Dutronc et autre Eddy Mitchell. Salle qui va rapidement s’imposer comme l’un des temples du rock’n’roll. Dans le même temps, il essaye de se produire dans des clubs mais les refus et les échecs se font légion. Il se rabat alors sur les bases américaines où il chante alors pour le Gis.
Puis arrive l’année 1959, une année qui va enfin lui porter chance. En effet, il participe à un télé-crochet nommé Paris Cocktail et y interprète un titre nommé « Viens faire une partie ». Une prestation remarquée notamment par deux auteurs-compositeurs nommés Jil et Jan qui le présentent dans la foulée au label Vogue. Label qui le fait signer un an plus tard, nous sommes alors en 1960.
Un premier titre « T’aimer follement » sort dans la foulée avec comme nom d’artiste Johnny Hallyday, nom mal orthographié. Une erreur non corrigée et qui restera sa marque de fabrique pour toujours. Mais le public français n’est pas encore prêt pour ce genre de musique et la titre est un échec.
Tout n’est pas perdu car le chanteur attire tout de même l’attention de Daniel Filippacchi et Frank Ténot, présentateurs d’une des plus grosses émission radio du moment à savoir Salut les copains. Lesquels décident de le soutenir. Il fait également sa première télé dans L’école des vedettes et s’y fait particulièrement remarquer en interprétant « Laisse les filles », tout en jouant de la guitare et en se roulant par terre.
Une année 1960 qui le voit sortir également le titre « Souvenirs, souvenirs », un titre qui cette fois-ci va faire un véritable carton dans l’hexagone et lancer pour de bon la carrière de l’artiste. Les galas vont s‘enchainer et il va même faire la première partie de la tournée de Sacha Distel. Des galas émaillés de plusieurs incidents car ses premiers fans sont quelque peu hystériques et dégradent les salles dans lesquelles il se produit. Des dégradations unanimement condamnées par la presse qui tire à boulets rouges sur le jeune artiste.
Hystérie collective qui continue en 1961 lors du 1er festival international de rock organisé au Palais des sports de Paris. Festival émaillé de nombreuses bagarres et interventions de la police mais qui confirme que la vague rock est bel et bien lancée en France. Une année 1961 qui voit également la sortie du premier album 33 Tours « Nous les gars, nous les filles » de l’artiste.
Une vague rock qui fait des émules et qui crée surtout de la concurrence. Notamment Les Chausettes Noires. Le chanteur demande alors plus de moyen à sa maison de disques, et surtout plus de musiciens pour y faire face. Vogue refuse, le chanteur claque la porte alors tout juste âgé de 18 ans. Malgré son jeune âge, il a déjà 36 chansons au compteur et plus d’un million et demi de disques vendus déjà à son actif, rien que ça.
Il passe alors sous label Philipps et enregistre « Viens danser le twist », titre qui va lancer le twist en France. Une sortie suivie de peu d’un premier passage à l’Olympia. Nouvel album « Salut les copains » également en fin d’année. Album dont sera extrait le désormais célèbre « Retiens la nuit », une chanson qui lui permet enfin d’avoir un semblant de reconnaissance de la part des critiques.
L’année 1962 est consacrée à l’enregistrement et à la sortie d’un album en langue anglaise « Sings America’s rockin’ hits », album qui ne trouvera que peu d’écho en France. Ce qui n’est pas le cas à l’étranger où il sera plutôt bien accueilli. Nouvel Olympia en fin d’année où il lance cette fois-ci le mashed potato. Un Olympia salué ouvertement par la critique notamment par rapport au jeu de scène de l’artiste.
Malgré cela, il n’en a pas fini avec les polémiques. En effet, l’année suivante, en 1963, il tente d’aller chanter au Liban après avoir été chanter à Londres. Malheureusement, il n’est pas le bienvenu à Beyrouth car sa venue crée des troubles politiques et il se voit contraint de repartir sans avoir fait le moindre concert. Une polémique qui fera débat jusqu’aux bancs même de l’Assemblée Nationale après son retour contraint et forcé.
La même année, un méga concert gratuit est organisé par le magazine Salut les copains place de la Nation à Paris, un concert qui réunit notamment lui, Sylvie Vartan, Richard Anthony et Les Chats Sauvages. On y attend 30 000 personnes, il y en aura quasiment 200 000 ! Le concert se passe plutôt bien mais des incidents graves se déclenchent en banlieue et de nombreux ‘blousons noirs’ sont interpellés, faisant le choux gras de la presse à scandales.
Sort dans la foulée « Da dou ron ron », nouvel énorme succès du chanteur et qui confirme bien la nouvelle appellation ‘yéyé’ (en référence aux nombreuses onomatopées utilisées dans leurs chansons) donnée à cette génération. Et nouvelles polémiques avec une Marseillaise revisitée version rock lors d’un concert à Trouville le 14 juillet et qui va déchaîner la fureur des anciens combattants. Un incident qui fera la une des journaux télévisés du soir. Une année qui finira tout de même en beauté avec deux nouveaux gros succès que sont « D’où viens-tu Johnny » mais aussi, et surtout, « Pour moi la vie va commencer ».
L’année 1964 voit la sortie de « Les guitares jouent » enregistré avec son nouveau groupe Joey and the Showmen. Une année 64 qui rime avec service militaire et qui le voit mettre sa carrière artistique entre parenthèses le temps de l’incorporation. Une incorporation que la Grande Muette met à profit pour se servir de l’artiste dans des films promotionnels et quelques émissions de variété réalisées au sein même de la caserne. Il est exceptionnellement autorisé à continuer à enregistrer à partir du moment où il pose en tenue militaire. C’est dans ces conditions particulières que sort un titre qui va devenir l’un de ses plus grand succès à savoir « Le pénitencier ».
Mariage avec Sylvie Vartan un an plus tard en 1965 et reprise de la carrière à plein temps. Nouvel album « Hallelujah » et « Johnny chante Hallyday ». Un retour qui rime avec changement de sonorité plus typée Rhythm & Blues, une réorientation musicale qui va passablement perturbée les fans de la première heure.
La sanction est immédiate : baisse des ventes importantes à partir de 1966 et concerts qui se jouent dans des salles à moitié vides. A cela se rajoute le duel à distance avec une nouvelle vague de chanteurs incarnés par Antoine, lequel ne se gêne pas pour ridiculiser ouvertement l’artiste. Lequel lui répondra dans la fameuse chanson « Cheveux longs et idées courtes ».
Les affaires reprennent tout de même en fin d’année notamment grâce à la rencontre avec un certain Jimi Hendrix. Alors totalement inconnu, ce dernier va faire la première partie de l’artiste durant la tournée qui va suivre. Mais l’embellie est de courte durée car les rumeurs de séparation avec Sylvie Vartan vont bon train malgré la naissance de son fils David. A cela se rajoute un lourd contentieux avec les impôts concernant plusieurs arriérés. Trop, c’est trop, l’artiste tente de mettre fin à ses jours seulement quelques heures avant de chanter à la fête de l’Humanité et est hospitalisé d’urgence. Une période particulièrement sombre qui coïncide avec la sortie de « Noir c’est noir ».
Il revient tout de même en fin d’année et semble métamorphosé : style musical, comportement sur scène et façon de chanter n’ont plus rien à voir. Sa nouvelle ‘puissance vocale’ impressionne et le remet de façon durable dans la course. Retour gagnant qui s’accompagne de la sortie de l’album « La génération perdue », lequel remporte un énorme succès.
Nouveau succès d’envergure début 1967 avec la sortie de « Hey Joe » qu’il interprète en compagnie de Jimi Hendrix, reprise d’un titre de Billy Roberts datant de 1962. Une année qui voit le couple Hallyday-Vartan reprendre du poil de la bête. A tel point qu’ils entament une tournée conjointe en Amérique du Sud. L’album « Johnny 67 », plus orienté soul music, sort dans la foulée. Qui contraste complètement avec une fin d’année nettement plus orientée hippie, sur fond de délires psychédéliques. Notamment lors d’un Musicorama organisé au Palais des Sports et durant lequel sont utilisés des écrans sur lesquels sont projetés des images délirantes. Un show durant lequel l’artiste délivre une prestation qui va faire date.
Nouvel album « Jeune homme » en 1968 suivi de « Rêve et amour », albums qui produiront plusieurs gros succès que sont « Entre mes mains », « Fumée » et « Cours plus vite Charlie ». Et tournée en Afrique du Sud durant laquelle il se fracture le pied en tombant de scène. De retour en France, nouvel incident à Lyon où il fait un malaise en plein concert. Une année qui se finit donc en repos forcé.
Retour en force en 1969 où les concerts se succèdent, des concerts new look qui le voient évoluer sur plusieurs scènes en même temps, concept particulièrement novateur pour l’époque, notamment au Palais des Sports de Paris. Autre fait marquant, il intègre dans ses musiciens un certain Jean-Pierre Azoulay qu’il a croisé quelques mois auparavant au Golf Drouot. Musicien qui sera déterminant dans les années à venir concernant l’évolution musical du chanteur. Mais c’est aussi l’année de sortie du titre « Que je t’aime », l’un de ses titres parmi les plus emblématiques. Un titre qui va littéralement déchaîner les foules et provoquer scènes d’hystérie et évanouissements en nombre…
Le passage à la décennie 70 rime avec nouvelles collaborations artistiques, notamment celle avec le journaliste-écrivain Philippe Labro. Une collaboration qui emmène l’artiste sur une voie musicale plus musclée, voire plus agressive. Notamment sur le titre « Jesus Christ », où le chanteur s’attire les foudres du Vatican lorsqu’il chante « si le christ vivait encore aujourd’hui, il serait un hippie ». La polémique est telle que le Vatican menace d’excommunier le chanteur. Le disque sera même retiré de plusieurs magasins et interdit d’antenne.
L’album « Vie » qui sort la même année est bien le reflet de cette nouvelle voie empruntée avec des paroles de chansons plus militantes et engagées, notamment sur des thèmes comme l’écologie ou le choc post soixante-huitard jeunes-vieux.
L’année 1971 apporte, comme les précédentes, son lot de polémiques. L’affiche qui sert pour la tournée qu’il entreprend aux Antilles et au Canada est une affiche où on le voit crucifié sur une guitare. Ce qui va provoquer de nombreuses manifestations d’indignation arrivé sur place. Coté succès, ce sera l’année de « Oh, ma jolie Sarah », un titre qui va faire un véritable malheur cette année-là.
Nouveau changement de cap un an plus tard en 1972 avec la collaboration avec l’auteur-compositeur-interprète Michel Mallory. Collaboration qui le ramène sur des voies plus apaisées et sur un rock moins dur. Le chanteur tente également une incursion dans le style Country, tentative qui se révélera être un échec. Tout comme son nouveau spectacle mêlant cirque et musique. Après des années de réussites tout azimut, l’artiste semble arrivé à un premier carrefour majeur de sa carrière.
C’est Mallory qui va permettre au chanteur de rebondir grâce à l’album « Insolitudes », album qui sort en 1973 et qui contient notamment « La musique que j’aime ». Un énorme succès qui en appel un autre, un certain « J’ai un problème ». Titre qu’il interprète en duo avec Sylvie Vartan et qui montre une nouvelle fois que le couple-duo fonctionne toujours aussi bien.
L’année 1974 sera celle de la sortie de l’album « Je t’aime, je t’aime, je t’aime », album très orienté ballades ainsi que « Rock’n’slow », album qui lui, fait la part belle aux reprises de standards de Berry, Cochran et autres Presley. C’est aussi l’année des concerts à outrance qui voit un Johnny allait à chaque fois aux bouts de ses forces et souvent, au-delà.
Il s’envole l’année suivante aux Etats-Unis pour y enregistrer un nouvel album de reprise, cette fois-ci sur des standards des années 50. Il réalise également l’album « La terre promise » à la sonorité très orientée Country rock. Une année 75 décidément très américaine car il pense carrément à s’y installer suite au bras de fer qui l’oppose aux services fiscaux français qui réclament des sommes faramineuses suite des arriérés non payés.
Il revient tout de même en France en 1976 et entame une nouvelle collaboration, cette fois-ci avec Jacques Revaux. La nouvelle orientation musicale ‘variété’ est flagrante et ce dans le but de renforcer encore un peu plus la popularité de l’artiste. C’est dans cet optique que sortent des titres comme « Requiem pour un fou » ou « Gabrielle », deux titres majeurs de l’année qui finiront en tête des hit-parades. C’est également une année charnière concernant la mise en place de concerts hors normes, bourrés d’effets spéciaux et de trouvailles diverses, quasiment une première en France. Le double album « Hamlet », qui sort en fin d’année et qui compte parmi les tous premiers opéras rock sortis en France, lui, par contre, est un échec.
Un échec vite oublié l’année suivante en 1977 quand sort l’album « C’est la vie ». Album dont sera extrait l’un de ses plus grands titres à savoir « J’ai oublié de vivre », suivi de peu de « Elle m’oublie ». Le chanteur Antoine revient à la charge et provoque une nouvelle fois Johnny, qui cette fois-ci, ne réplique pas.
Nouvel album « Hollywood » en 1979, suivi d’une nouvelle série de mégas concerts. Des concerts qui le voient d’une part interpréter un inédit qui va devenir un de ses plus gros standards à savoir « Ma gueule ». Il en profite également pour faire monter son fils David pour la première fois sur scène alors que celui-ci n’a que 13 ans. Joli duo qui verra le père au chant et le fils à la batterie sur le titre « Rien que 8 jours ». Au total, sa série de concerts attirera plus de 250 000 personnes, un quasi record pour l’époque.
Le virage des années 80 se fait en douceur, et en douleur, car l’album « A partir de maintenant » qui sort cette année là ne connaît qu’un succès somme toute limité. Album qui ne produira aucun hit majeur et qui pourtant contient un titre écrit par un certain Daniel Balavoine. Ce titre n’est autre que « Je ne suis pas un héros », titre qui sera repris à son compte par Balavoine et qui deviendra l’un de ses titres phares. Une année 80 où les mauvaises nouvelles s’accumulent avec l’annonce officielle de la séparation du chanteur avec Sylvie Vartan.
Reprise en main musclée en 1981 avec la sortie de l’album « En pièces détachées », album qui voit un Johnny revenir à un rock plus sombre et agressif, notamment avec les titres « Guerre » et « Lady divine ». Suivi en fin d’année de l’album « Pas facile », album à travers lequel le chanteur décide de régler ses comptes avec une partie de la presse à scandale qui ne l’a pas épargné jusqu’alors. Seul ce dernier album produira deux hits d’envergure, à savoir « Je t’ai aimée » et « J’en ai marre ».
Un démarrage de décennie poussif qui se confirme en 1982 avec la sortie de 2 albums « Quelque part un aigle » et « La peur », albums qui réalisent des scores de ventes non négligeables mais qui peinent, eux aussi, à produire des hits notoires. Côté vie privée, par contre, les bonnes nouvelles se succèdent. Notamment l’officialisation de la liaison qu’il entretient avec une des actrices phares du moment à savoir Nathalie Baye. Une union qui connaîtra son point culminant en 1983 avec la naissance de Laura.
L’année 1983 voit la sortie d’un seul album « Entre violence et violon ». Qui peine lui-aussi à trouver son public et qui ne produit pas les résultats escomptés. Succès donc mitigés côté albums mais qui sont largement contrebalancés par le succès de plusieurs concerts évènements dont l’un des plus incroyables restera FantasmHallyday.
Coté albums, il va falloir attendre l’année 1984 et l’album « Drôle de métier » pour voir le chanteur enfin recoller au peloton de tête notamment grâce au titre « Mon p’tit loup (Ca va faire mal) ». Mais c’est surtout à partir de l’année 1985 que le vent tourne et cette fois-ci dans le bons sens.
Arrive l’album « Rock’N’Roll attitude », album écrit par un certain…Michel Berger. L’album fait un véritable carton et va produire deux des titres parmi les plus emblématiques de Johnny à savoir « Le chanteur abandonné » mais aussi, et surtout, « Quelque chose de Tennessee ». Un album qui permet également d’atteindre une partie du public qui jusque là ne s’intéressait pas plus que ça à l’artiste.
Puis c’est au tour de Jean-Jacques Goldman d’offrir sur un plateau l’album « Gang » un an plus tard en 1986. Et même si l’album fait un peu moins bien que son prédécesseur, il produit tout de même trois nouveaux titres de très très gros calibres que sont « J’oublierai ton nom » (en duo avec la chanteuse anglaise Carmel), « Je te promets » et enfin « Laura », en hommage à sa fille née quelques années plus tôt.
Durant les années 1987 et 88, le chanteur passe essentiellement sa vie en tournée ou à jouer les acteurs notamment pour la série télévisée David Lansky.
Côté musique, nouvel album « Cadillac » en 1989. Album réalisé cette fois-ci par Etienne Roda-Gil. L’album fait un carton mais ne produit qu’un seul hit d’envergure avec l’énormissime « Mirador ».
Le passage aux années 90 se fait en compagnie d’une nouvelle compagne à savoir Adeline Blondieau, fille de son vieil ami Long Chris. Une année 90 qui sera vierge en termes d’album.
Il faut donc attendre l’année 1991 pour voir sortir l’album « Ca ne change pas un homme ». Un album cette fois-ci aux multiples compositeurs et pas des moindres : Art Mengo, Patrick Bruel, Jon Bon Jovi, entre autres. Grâce une nouvelle fois à ce concentré de talents, l’album est un énorme succès. En seront extraits principalement les titres phares « Ca ne change pas un homme » et « Dans un an et un jour », titre qu’il doit à Mort Shuman et qui fut sa dernière composition. C’est également l’année où il interprète sur scène l’un des titre parmi les plus marquants de sa carrière à savoir « Diego, libre dans sa tête », en vérité une reprise de luxe d’un titre de Michel Berger et interprété pour la première fois par France Gall en 1981.
Nouveau trou d’air de 3 ans côté albums et retour en 1994 avec « Rough town ». Album exclusivement en langue anglaise, il permet au chanteur d’entamer cette fois-ci une tournée européenne. Mais principalement dans de petites salles. L’orientation langue anglaise et petites salles ne permettront pas à cet opus de rester comme l’un de ses plus emblématiques.
L’année 1995 voit la sortie de l’album « Lorada », album qui voit la participation une nouvelle fois de Jean-Jacques Goldman. Mais cette fois-ci uniquement sur 2 titres. Quoi qu’il en soit, l’un des 2 titres, « J’la croise tous les matins », offre à Johnny un nouveau hit. Une année 95 qui voit également le chanteur rencontrer une certaine Laeticia…
Il va falloir attendre 3 ans et l’année 1998 pour voir sortir un nouvel album studio. Cette fois-ci sous la houlette de Pascal Obispo. Album « Ce que je sais » dont va être extrait le single du même nom. Mais qui va produire également un autre single nommé…« Allumer le feu », single qui restera comme l’un des plus emblématiques du chanteur.
La décennie 90 se finit en beauté et surtout, en famille, lorsque son fils David lui réalise l’album « Sang pour sang » en 1999. L’album va faire un énormissime carton et restera comme son album le plus vendu de la décennie, notamment grâce à des titres comme « Vivre pour le meilleur », « Un jour viendra » et « Sang pour sang ».
L’artiste est alors au summum de la renommée et du succès. Avec 40 ans de carrière au compteur, on pourrait penser qu’il serait peut être temps pour l’artiste de tirer sa révérence et sortir par la grande porte. Non seulement il ne le fera pas, mais la décennie 2000 le verra continuer son ascension vertigineuse vers les étoiles, sans que rien, ni personne, ne puisse l’arrêter.
Sauf peut-être la maladie qui le rattrapera durant la décennie 2010 et qui le verra déclencher un cancer du poumon qui l'emportera définitivement le 5 Décembre 2017 à l'âge de 74 ans.
A découvrir ou redécouvrir...
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Discographie (entre autres...) :
Décennie 60 :
- T’aimer follement 1960
- Souvenirs, souvenirs 1960
- Kili watch 1961
- Tu parles trop 1961
- Tutti frutti 1961
- Viens danser le twist 1961
- Retiens la nuit 1962
- I got a woman 1962
- Pas cette chanson 1962
- L’idole des jeunes 1962
- Elle est terrible 1963
- Da dou ron ron 1963
- Pour moi la vie va commencer 1963
- Excuse-moi partenaire 1964
- Les mauvais garçons 1964
- Le pénitenicer 1964
- Quand revient la nuit 1965
- Cheveux longs et idées courtes 1966
- Noir c’est noir 1966
- Hey Joe 1967
- Les chevaliers du ciel 1967
- San Francisco 1967
- A tout casser 1968
- Que je t’aime 1969
Décennie 70 :
- Jésus-Christ 1970
- Oh ! Ma jolie Sarah 1971
- Sauvez-moi ! 1972
- La musique que j’aime 1973
- J’ai un probleme 1973
- Prends ma vie 1974
- Hey lovely lady 1975
- Requiem pour un fou 1976
- Derrière l’amour 1976
- Gabrielle 1976
- Le cœur en deux 1977
- J’ai oublié de vivre 1978
- Elle m’oublie 1978
- Le bon vieux temps du rock'n'roll 1979
- Ma gueule 1979
Décennie 80 :
- Je t’ai aimée 1981
- Montpellier 1982
- Je suis victime de l'amour 1982
- L’amour violent 1983
- Mon p’tit loup 1984
- Le chanteur abandonné 1985
- Quelque chose de Tennessee 1985
- Je t’attends 1986
- J’oublierai ton nom 1987
- Je te promets 1987
- Laura 1987
- L’envie 1988
- Mirador 1989
Décennie 90 :
- Cadillac 1990
- Diego 1991
- Ca ne change pas un homme 1991
- Dans un an ou un jour 1992
- Et puis je sais 1992
- Je veux te graver dans ma vie 1993
- Je serai là 1993
- J'l'a croise tous les matins 1995
- Ne m'oublie pas 1995
- Quand le masque tombe 1995
- L'hymne à l'amour 1995
- Ce que je sais 1998
- Allumer le feu 1998
- Vivre pour le meilleur 1999
- Un jour viendra 1999
- Sang pour sang 1999
Décennie 2000 :
- Pardon 2000
- On a tous besoin d’amour 2001
- Tous ensemble 2002
- Marie 2002
- Je n’ai jamais pleuré 2003
- Tout au bout de nos peines 2004
- Ma religion dans son regard 2005
- Mon plus beau noël 2005
- Le temps passe 2006
- La loi du silence 2006
- La quête 2006
- Always 2007
- Ca n’finira jamais 2008
Décennie 2010 :
- Jamais seul 2011
- La douceur de vivre 2011
- L'attente 2012
- Devant toi 2012
- 20 ans 2013
- Regarde nous 2014
- De l’amour 2015
- Des raisons d'espérer 2016
- J'en parlerai au diable 2018
- Pardonne moi 2018
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CLIPS

1960...les premiers pas d'un jeune inconnu dont jamais personne n'a entendu parlé. A ce stade,qui pourrait imaginer un seul instant la suite oufissime qui l'attend...
1960...puis arrive CE titre. Et là, il se passe quelque chose, c'est clair. Une mélodie inspirée, un Johnny qui montre déjà un potentiel des plus intéressants, bref, ce jeune homme a quelque chose de plus que les autres, c'est évident
1961....la France découvre enfin que ce jeune rocker possède un réel talent et la magie commence à opérer. Une osmose avec le public qui ne fait que commencer...
1961...une année 1961 qui va voir le jeune chanteur littéralement exploser sur le devant de la scène. Les hits s’enchaînent à une vitesse désormais impressionnante...
1961...les reprises de luxe de standards américains vont permettre à bon nombre d'artistes français d'éclore, voire d'exploser. Pour le jeune Jean-Philippe, ce sera plutôt la 2ème version avec cette reprise du titre de Little Richard datant de 1955 !
1961...son premier top hit. En seulement quelques titres il est devenu l'un des plus gros phénomènes musicaux du moment en France. Une tendance qui n'est prête de s'arrêter !
1962...certains auraient pu penser qu'il passerait telle une étoile filante dans le paysage musical français. Non seulement c'est tout le contraire qui va se passer mais surtout il montre de façon éclatante avec ce titre qu'il est là pour durer. MA-GIS-TRAL !
1962...les reprises de luxe se succèdent. Cette fois-ci, il reprend un titre de Ray Charles de 1954. Un titre qui file à la vitesse de la lumière et qui, paradoxalement, ne trouvera que peu d'écho dans le public...
1962...un léger trou d'air qui n'aura duré que l'espace d'un instant. Le chanteur revient en force, où plutôt en douceur, avec ce titre qui lui permet de recoller immédiatement au peloton de tête
1962...il assomme littéralement la concurrence avec ce nouveau titre, un titre qui le hisse littéralement au rang de star. Un titre qui restera comme l'un de ses plus emblématiques et qui aura profondément marqué la décennie. MO-NU-MEN-TAL !
1963...la montée en puissance est linéaire et surtout régulière. Une dynamique qui n'est pas prête de faiblir et que rien, ni personne, ne pourra arrêter
1963...nouvelle reprise de luxe cette fois-ci du titre des Crystals datant de la même année. Le succès dépasse désormais les frontières de l’hexagone et la Hallydaymania commence à gagner l'Europe
1963...une année 1963 proprement exceptionnelle avec pléthore de méga hits et une position de leader qui se renforce inexorablement. MA-GIS-TRAL !
1964...après une année 1963 exceptionnelle en tous points, l'année 1964 va étonnamment paraître quelque peu pâlichonne. Pourtant elle démarre plutôt bien avec cette nouvelle reprise de luxe du titre d'un autre Johnny, à savoir Johnny Guitar, sur un titre datant de 1961
1964...le niveau de succès dans l’hexagone reste particulièrement élevé mais c'est surtout le public européen qui ne suit plus. Peut importe, ça continue à dérouler tranquillement mais surement
1964...une année légèrement en dessous mais quand on voit le niveau des titres sortis, il est quoi qu'il arrive très au-dessus de la moyenne générale de la concurrence. La preuve avec cette nouvelle reprise de luxe, une reprise d'un titre du folklore américain dont la plus vieille version remonte à 1934. Le chanteur signe ici l'un de ses titres parmi les plus emblématiques, un de plus. E-NOR-MI-SSIME !
1965...la force incroyable de l'artiste, c'est autant sa capacité à interpréter du rock pur et dur que d’interpréter de l'Intimiste de gros calibre. Il livre ici une ballade somptueuse qui lui permet de montrer une facette de lui des plus étonnantes...
1966...quand 2 des plus gros phénomènes musicaux du moment règlent leurs comptes par chansons interposées, ça donne ce résultat. Une joute verbale boostée à la testostérone qui fera un énorme buzz. Mais pour quel résultat au final...
1966...une reprise de plus mais quelle reprise ! Cette fois-ci sur le titre "Black is black" du groupe espagnol Los Bravos, il signe ici l'un des titres majeurs de sa carrière. Mais à ce stade, il ne le sait pas encore. OUF-I-SSIME !
1967...une série de reprises de luxe qui n'en finit mais qui paie. Cette fois-ci, c'est un titre de Billy Roberts datant de 1962 qui permet au jeune chanteur de démarrer cette nouvelle année de la meilleure manière qui soit !
1967...générique culte pour série télévisée culte. Même dans ce domaine si particulier du générique de série, il arrive à marquer les esprits et à livrer un titre qui fera date
1967...on continue dans les reprises cette fois-ci avec un titre de Scott McKenzie sorti la même année. Il est vrai qu'à un moment donné le public pourrait reprocher à l'artiste son manque d’innovation musicale. Mais tant que ça marche, pourquoi changer...
1968...après le générique de série, le voici arrivé dans la BO de film. Et quel que soit le domaine dans lequel il se lance, ça fonctionne à tous les coups. Un talent vraiment hors norme qui ne laisse que des miettes à la concurrence...
1969...il finit la décennie 60 de façon magistrale avec un titre qui va profondément marquer le public et la France tout court. Il livre ici un titre Intimiste somptueux qui aurait du se jouer tout en finesse. Mais paradoxalement, il l'interprète avec une puissance vocale proprement stupéfiante. Défi qu'il relève de façon magistrale. On touche au CHEF D’ŒUVRE !
1970...après une décennie 60 qui l'aura vu littéralement exploser, l'on peut se demander si la suite va s'avérer aussi intéressante que tout ce qu'il a pu proposer jusqu'alors. Un pari qu'il va gagner haut la main. En commençant par ce titre !
1971...étonnamment, l'année 1971 sera pauvre en titres, choses qui ne lui ressemble pas vraiment. Mais elle sera riche en qualité, c'est l'essentiel !
1972...l'année 1972 à l'inverse sera riche en titres mais c'est la qualité cette fois-ci qui va laisser quelque peu à désirer. Mais même une qualité moindre chez Johnny correspond à de la qualité Premium chez les autres...
1973...après ce léger trou d'air qualitatif de l'année 1972, on retrouve l'artiste dans une forme olympique en cette année 1973. Une forme olympique qui lui permet de livrer un morceau qui va faire date. Un de plus !
1973...quand l'un des couples les plus glamour du moment pousse la chansonnette, le résultat ne peut être que glamour lui aussi. Le duo magique signe ici l'un des titres à 2 qui restera parmi les plus emblématiques de la décennie...
1974...un titre qui ne restera pas forcément comme son plus connu et qui pourtant finira 1er des hit parade. Désormais, tout ce qu'il interprète se transforme immédiatement en or....
1975...encore une année légèrement un cran en dessous, ça lui arrive, peu, mais ça lui arrive. On se souviendra surtout de ce titre qui restera comme le mieux classé de l'année
1976...aucune raison de s'inquiéter car le titre qu'il va livrer ici est une nouvelle fois proprement stupéfiant. Un retour en force hallucinant grâce à ce titre Intimiste somptueux. Tout en force, comme il sait si bien le faire désormais. Personne ne peut rivaliser, c'est clair !
1976...nouveau millésime exceptionnel que ce Cru 76. Autant l'année 75 a quelque peu déçu, autant l'année 76 va prouver, s'il le fallait encore, que le taulier, c'est lui ! Trois titres cette année là et trois titres classés N° 1. Qui dit mieux ?!
1976...la Gabrielle la plus célèbre de France. Un prénom immortalisé à jamais grâce cette chanson qui restera comme l'une des plus emblématiques de la décennie. Mais quelle chanson de Johnny n'est pas emblématique...?
1977...grosso modo, c'est une année sur deux désormais où la machine de guerre Johnny déraille légèrement. Comment lui en vouloir quand on voit tout ce qu'il a déjà produit !
1978...puisque l'année 1977 aura été un cran en dessous, l'année 1978 devrait réserver de belles surprises. Ce qui est le cas en commençant par ce titre, une chanson étonnante où Johnny livre une image de lui pour le moins étonnante...et pour le moins dépouillée et sincère
1978...une des très rares collaboration entre Johnny et Didier Barbelivien, compositeur génial qui aura très peu écrit pour l'artiste. Autant la décennie 60 aura été celle des méga hits rock'n'roll, autant la décennie 70 sera celle des méga hits Intimiste. Un talent vraiment hors norme qui lui permet d'explorer tous les styles, tous les domaines et tous les tempos. La marque des Très Grands !
1979...l'exception qui fait la règle. Le voici revenu subitement en mode rock'n'roll et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça dépote. Du Johnny pur jus !
1979...une décennie 70 qui se finit en apothéose avec ce titre. Un titre qui va devenir légendaire, tout comme son interprète. Grâce à cette performance vocale totalement hors norme et qui prouve une nouvelle fois que personne ne peut rivaliser avec cet extra-terrestre doté de cordes vocales absolument hors normes !
1981...un changement de décennie qui s'opère en douceur, dans la juste continuité de la décennie précédente. Une décennie 80 qui va encore amplifier la légende mais qui, paradoxalement, va le voir légèrement décrocher dans les Charts. Un décrochage qui s'explique par une concurrence pléthorique et surtout de nouvelles sonorités auxquelles Johnny va devoir s'adapter, vite, très vite, trop vite...
1982...même si le début de décennie est quelque peu poussif, le talent du chanteur suffit à lui tout seul à le maintenir dans le peloton de tête. Mais il est clair qu'il va falloir que le niveau monte d'un cran pour éviter un décrochage qui pourrait être fatal...
1982...on retrouve un Johnny en mode rock pur et dur sur un titre qui fonctionne ma foi fort bien. Rien d’exceptionnel mais du bon boulot. C'est déjà ça !
1983...nouvelle pause douceur et cette fois-ci en mode Ultimate Slow, un domaine qu'il avait peu exploré jusqu'ici. Une adaptation aux nouvelles tendances qui va forcément payer à un moment ou à un autre...
1984...on repart de nouveau en mode rock'n'roll pur et dur sur un titre qui file à la vitesse de la lumière. Le problème, c'est que nous sommes en 1984 et ce style de musique, au demeurant fort sympathique, se trouve en léger décalage par rapport à ce que propose la concurrence...
1985...puis arrive CE titre. Un titre Intimiste somptueux composé par un certain...Michel Berger. Un titre charnière qui va permettre à l'artiste de rebondir de façon spectaculaire et surtout d'entamer la deuxième partie de décennie dans des conditions idéales. MA-GIS-TRAL !
1985...mais c'était sans compter sur CE titre là. Berger récidive et offre au chanteur un cadeau absolument unique avec ce bijou musical qui va marquer profondément la décennie. Un titre qui permet à Johnny de donner le meilleur de lui-même et d’asseoir encore un peu plus la légende. CHEF D’ŒUVRE, tout simplement !
1986...quand le meilleur des compositeurs de l'époque se met au service du chanteur, on voit le résultat ! Cette fois-ci, c'est Jean-Jacques Goldman qui reprend le flambeau et qui relève le défi haut la main. Certes, ce titre là n'aura pas le même niveau de succès que ceux écrits par Berger mais c'est du bon boulot quoi qu'il en soit !
1987...par contre, sur celui-ci, le tandem Goldman-Hallyday, et surtout le trio Goldman-Hallyday-Carmel, va nettement mieux fonctionner et offrir au chanteur l'un des plus gros succès de sa discographie version années 80. E-NOR-MI-SSIME !
1987...une deuxième partie de décennie proprement hallucinante avec une déferlante de hits d'exception. Il aura simplement suffit de trouver les bons compositeurs pour permettre à Johnny de trouver enfin sa vraie place au sein de cette décennie bénie. MA-GIS-TRAL !
1987...1985 aura été un Cru exceptionnel Berger-Hallyday. 1987 sera celui du tandem Goldman-Hallyday. Goldman offre ici à Johnny une ode superbe faite sur mesure pour célébrer sa fille alors âgée de 3 ans. On ne pouvait trouver plus beau message d'un père à sa fille !
1988...aussi paradoxal que cela puisse paraître, ce titre là va rester comme l'un des titres parmi les plus cultissimes du chanteur mais il ne restera pas comme le mieux classé de tous. Un titre qui se sera bonifié avec l'âge, tout comme un bon vin !
1989...une fin de décennie époustouflante avec ce titre qui restera comme le titre le mieux classé de tous ceux sortis durant la décennie 80. Nouveau tandem de choc composé cette fois-ci du père et du fils. David, qu'il a eu avec Sylvie Vartan, rentre de plein fouet et surtout de façon magistrale dans la carrière de son père. Une collaboration qui ne fait que commencer et qui va atteindre des sommets durant la décennie 90
1990...il aura traversé la décennie 60, puis la décennie 70, puis la décennie 80 et le voici arrivé dans la décennie 90. Une longévité incroyable réservée exclusivement aux meilleurs des meilleurs. Dont il fait partie forcément !
1991...10 ans après que soit née la version d'origine chantée par France Gall sur une composition de Michel Berger bien sur, Johnny livre ici une version hallucinante, totalement sublimée et qui restera comme la plus belle version de ce titre. Nouveau CHEF D’ŒUVRE !
1991...nouveau compositeur de renom sur ce titre avec Art Mengo cette fois-ci aux commandes. Johnny aura su s'entourer des meilleurs pour obtenir forcément le meilleur. Une alchimie redoutable qui dure et qui dure depuis des années et qui aura réuni ce qu'on fait de mieux côté chanteur mais également du côté compositeurs
1992...la dernière composition de Mort Shuman, portée aux nues par un Johnny au meilleur de sa forme. Que rêver de mieux comme cadeau posthume !
1992...pas forcément la plus connue de Johnny, mais un titre au lyrisme et à la profondeur surprenantes. Un titre qu'il sublime bien entendu par sa puissance vocale pour en faire un titre hors norme. Un de plus !
1993...encore une démonstration de force vocale absolument sidérante. Plus il vieillit et plus il gagne en puissance, chose rarissime puisque c'est plutôt l'inverse qu'on constate chez la plupart des chanteurs. D'autant plus lorsqu'on connait son niveau de tabagisme. Mais comment fait-il pour conserver une voix pareille ?
1993...il alterne avec toujours de maestria les morceaux pêchus avec les titres Intimistes somptueux. Un des très rares à avoir autant alterné les tempos avec autant de brio. Mais il le vaut bien !
1995...Goldman, le retour. Et dès que Jean-Jacques traîne dans les parages, quelque soit l'artiste, c'est méga succès garanti. Il l'avait déjà prouvé pour Johnny la décennie précédente. Il remet le couvert en cette nouvelle décennie et le résultat est à la hauteur, une nouvelle fois !
1995...ça c'est sur qu'on n'est pas prêt de l'oublier. L'artiste en mourant a quitté le statut de légende pour devenir un demi-dieu, demi-dieu qui sera vénéré pendant des années, des décennies, des siècles ? C'est l'histoire avec un grand H qui en décidera...
1995...une succession de titres Intimistes somptueux qui maintient l'artiste à un niveau d'excellence très au dessus de la moyenne. Il aura mis un certain temps à s'adapter aux années 80 mais depuis que c'est fait, il déroule avec une facilité qui ne laisse aucune chance à la concurrence
1995...seule la légende pouvait égaler la légende. Quand Johnny reprend Piaf, on se doute que le résultat va dépasser l'entendement. La preuve !
1998...il aura eu comme compositeurs tous les meilleurs compositeurs de ce 20ème siècle. C'est désormais au tour de Pascal Obispo de rentrer dans la danse. En commençant par ce titre. Et quel titre. MO-NU-MEN-TAL !
1998...une collaboration particulièrement inspirée qui produit CE titre, un titre désormais cultissime et qui restera dans l'histoire comme l'un des titres de Johnny parmi les plus utilisés lors de manifestations, que ce soit sportives ou autres. Un hymne dédié aux exploits en tous genres et taillé sur mesure pour l'artiste. Postérité garantie !
1999...la parenthèse Obispo étant refermée, c'est au tour de David de revenir dans la danse. Et le duo père-fils va marcher du feu de dieu sur un album qui restera comme l'un des plus emblématiques de l'artiste. D'habitude, c'est le père qui sublime le fils. Cette fois-ci, ce sera l'inverse !
1999...chaque single de l'album écrit par David vont connaitre des niveaux de vente records. D'ailleurs, ce seront les meilleurs chiffres de vente de la décennie. Le papa peut être fier du fiston !
1999...une fin de décennie 90 qui se finit en feu d'artifice avec cet album de tous les records et qui positionne Johnny on ne peut mieux pour la décennie suivante. Un Johnny au summum de son art prêt à entamer sa 5ème décennie d'artiste, rien que ça !
2000...avec un David toujours aux commandes en ce début de décennie 2000, la dynamique ne faiblit pas d'un Iota. Une dynamique qui déroule depuis 5 décennies portée par une inspiration sans cesse renouvelée et transcendée par le gratin des compositeurs du moment. La recette parfaite !
2001...un duo pour le moins improbable avec d'un coté une toute jeune fille à la voix frêle et de l'autre côté un vieux briscard à la voix de stentor. Deux extrêmes qui se mêlent à la perfection et qui font de ce morceau un joli moment de tendresse, comme si le père chantait avec la fille, tout simplement
2002...quand Johnny se met au service de l'équipe de France de football. Avec cette fois-ci une Catherine Lara aux commandes côté composition. Malheureusement, la bonne volonté et le talent des artistes ne suffira pas à sauver l'équipe du fiasco...
2002...qui aurait pu imaginer que de Palmas allait livrer un cadeau aussi somptueux à notre Jojo national. On connait l'immense talent du compositeur, mais cibler de façon aussi précise la chanson idéale pour Johnny, cela relève de l'extra-lucidité ! Le single va se vendre dans des proportions hallucinantes et rajouter un chapitre de plus à la légende. CHEF D’ŒUVRE !
2003...c'est au tour de Marc Lavoine de rendre sa copie. Certes, ce titre ne sera pas le plus gros tube de Johnny mais la sonorité tendance permet au moins au chanteur de rester dans la course sans trop se forcer. C'est déjà ça !
2004...il en aura peu fait, des duos de choc, mais surtout de charme. Celui-ci restera comme l'un des plus mémorables avec ce titre Intimiste taillé sur mesure pour les 2 artistes. Le temps est suspendu comme par magie...
2005...le choc des générations ! Sur ce titre là, c'est le groupe Kyo qui oeuvre et qui offre au taulier un titre magnifique, une nouvelle fois taillé sur mesure. Encore un titre à la douce force que sublime l'artiste avec un savoir faire vraiment unique !
2005...il est loin, très loin le Johnny rockeur. Quand on repense à ses débuts, le contraste est saisissant. Qu'est-ce qui différencie une carrière banale d'une carrière de légende : la capacité à s'adapter. Et à ce niveau là, il aura vraiment tout compris !
2006...nouveau choc des générations ! Une immersion dans le monde des rappeurs totalement improbable et qui pourtant fonctionne parfaitement. Encore une nouvelle facette de l'artiste qui n'hésite jamais à tenter l'intentable. E-NOR-MI-SSIME !
2006...retour en mode rockeur qui tranche radicalement avec le titre précédent. Il est vrai qu'on aime le Johnny pêchu mais le voir dans des mondes totalement inaccessibles pour lui comme sur le titre précédent fait bouger les lignes. On en redemande !
2006...le temps se suspend une nouvelle fois comme par magie. Un nouveau titre de légende chanté par la légende. Cette fois-ci, Johnny reprend le titre mythique 'The impossible dream (The quest)', titre phare de la comédie musicale 'L'homme de la Mancha' qui fit les beaux jours de Broadway en 1965. Un standard reprit maintes et maintes fois à travers le monde. Mais la version de Johnny restera incontestablement comme l'une des plus belles. MA-GI-QUE !
2007...la production de titres ralentit, c'est une évidence. La décennie 2000 n'aura pas été la plus prolifique pour le chanteur mais mieux vaut la qualité que la quantité. On s'en contentera largement !
2008...à raison d'un seul titre par an, on sent bien que la machine de guerre Hallyday commence quelque peu à faiblir. Le chanteur vieillit et faire coller l'artiste aux nouvelles tendances devient de plus en plus compliqué. Le talent hors norme est toujours là mais tout le dilemme est de trouver un nouveau souffle. Pas simple...
2011...fait rarissime, plus grand chose pendant 3 ans. Le niveau de productivité de l'artiste faiblit d'année en année et la décennie 2010 qui vient de démarrer ne va pas arranger les choses. Et le tandem Chedid-Nucci aux commandes sur ce titre ne vont pas pouvoir y changer grand chose...
2011...on prend les mêmes et on recommence. Et le résultat sera malheureusement le même que pour le titre précédent. Johnny décroche dans les Charts et c'est partit pour durer...
2012...changement de compositeur mais quand ça ne veut plus, ça ne veut plus. Il y a de la qualité, certes. Mais cela n'a plus rien à voir avec l'inspiration des décennies précédentes...
2012...et pourtant, il y avait matière à. Quand on voit la qualité de ce titre, on retrouve un Johnny pêchu et parfaitement dans l'air du temps. Un morceau qui pourtant passera totalement inaperçu dans l'album 'L'attente'. Sacré erreur de casting comme on dit...
2013...les compositions pour Johnny sont désormais trop lisses et trop stéréotypées. Terminée la prise de risques, tout est borné et millimétré. Trop d'ailleurs...
2014...les années passent et Johnny s'éteint doucement mais surement. Une fin de carrière tout en douceur mais qui voit le Lion rentrer les crocs et subir de plus en plus les choses. Vraiment dommage...
2015....un regain d'inspiration de la part de ses compositeurs permet au chanteur de signer un dernier hit notoire. Malheureusement, ce sera bel et bien le dernier...
2016...des raisons d'espérer que les choses repartent et que Johnny retrouve enfin des titres à la hauteur de son incroyable talent. Malheureusement, le destin ne lui en laissera pas le temps. Après plus de 5 décennies d'une carrière absolument oufissime, l'aventure va s'arrêter brutalement alors que l'artiste avait encore des choses à dire, et surtout à chanter. Mais ainsi va la vie. La légende, celle avec un grand L, est en marche et rien désormais ne pourra l'arrêter...
2018...même parti, Johnny est encore là. Une discographie pour le moins incroyable et qui restera de façon incontestable comme l'une des plus denses de tous les temps côté français
2018...jusqu'au bout des titres à la qualité plus que certaine. Et enregistrés dans les conditions que l'on connait. Chapeau l'artiste !
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Johnny Hallyday, pseudonyme de Jean-Philippe Smet, est un chanteur, compositeur et acteur français, né le à Paris et mort le à Marnes-la-Coquette. Durant ses plus de cinquante-cinq ans de carri...
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