Comme un garçon elle a les cheveux longs...
Sylvie Vartan (en bulgare Силви Вартан) est une chanteuse français d’origine bulgare née d’un père bulgare d’origine arménienne et d’une mère d’origine hongroise. Chanteuse qui démarre sa carrière artistique de façon très précoce non pas dans la chanson mais dans le cinéma à l’âge de 7 ans dans un film bulgare nommé Sous le Joug.
La vie en Bulgarie sous l’ère soviétique devenant de plus en plus oppressante, sa famille décide d’émigrer vers la France au début des années 50. Même si les premiers temps sont quelque peu difficiles, la famille va rapidement s’adapter à la vie française et c’est au début de la décennie 60 que le destin de la jeune fille va basculer radicalement.
C’est son frère, Eddie, qui va lui permettre de rencontrer le producteur Daniel Filipacchi, lequel va vite détecter en elle un potentiel plus qu’évident. Producteur qui en 1961 va lui faire enregistrer un premier disque nommé « Panne d’essence », un duo avec Frankie Jordan qui va connaître un succès non négligeable et lancer pour de bon la carrière de la chanteuse.
Dans la foulée sort son premier 45 Tours solo « Quand le film est triste ». Un bonheur n’arrivant jamais seul, elle se voit proposer la première partie de Gilbert Bécaud, puis celle d’un autre chanteur et pas des moindres à savoir…Johnny Hallyday.
Mais ce sont surtout « Est-ce que tu le sais ? » et « Le locomotion » en 1962 qui vont définitivement la hisser au rang de phénomène du moment. Statut qu’elle confirme et amplifie 2 ans plus tard en 1964 avec l’énormissime « La plus belle pour aller danser ».
En 1965, son mariage avec Johnny Hallyday est un des plus gros évènements people de l’année. Sa renommée est telle, tant au niveau artistique qu’au niveau personnel, qu’on parle d’elle dans toute l’Europe mais également Outre-Atlantique.
Nouveaux succès notoires en 1967 avec le titre « 2’35 de bonheur » qu’elle interprète en duo avec Carlos puis « Comme un garçon ». Suivis un an plus tard en 1968 du somptueux « La Maritza » où elle parle de son enfance en Bulgarie.
La fin de décennie 60, tout comme le début de la suivante, vont être des périodes un peu moins fastes avec plusieurs succès à la clé mais qui ne connaîtront en rien le même niveau de succès des précédents.
Il va lui falloir attendre l’année 1973 et un duo de légende avec Johnny pour effectuer un retour fracassant sur le devant de la scène avec l’énormissime « J’ai un problème ». Une nouvelle dynamique du succès qui se confirme avec des titres comme « Bye bye Leroy Brown » en 1974, « La drôle de fin » en 1975 mais aussi, et surtout, « Qu’est-ce qui fait pleurer les blondes » en 1976, titre qui reste incontestablement à ce jour l’un de ses plus emblématiques.
Nouveau trou d’air en fin de décennie 70 avec un seul succès d’envergure à savoir « Nicolas » en 1979.
Le virage des années 80 s’effectue tout de même sans trop de douleurs, du moins sur le plan artistique, et voit la chanteuse se maintenir à peu près à flot. Notamment grâce à des titres comme « Tape, tape » en 1980 et « L’amour c’est comme une cigarette » en 1981.
Côté vie privée, la vie de l’artiste est légèrement plus mouvementée avec notamment le divorce d’avec Johnny Hallayday et la rencontre avec le producteur Tony Scotti.
Nouveau duo de gros calibre en 1983 cette fois-ci avec Michel Sardou sur le titre « La première fois qu’on s’aimera ». Titre qui rencontre un joli succès mais qui marque malheureusement le début du déclin, un déclin lent mais irréversible.
En effet, malgré la sortie de plusieurs albums dans les années qui vont suivre, aucun ne parviendra à produire de hit digne de ce nom et la chanteuse sera incapable de rivaliser avec des jeunettes dont la plupart ont 20 ans de moins qu’elle…
Avec à la clé une disparition progressive des radars pour cette chanteuse qui restera l’une des plus marquantes de sa génération et qui reste toujours aujourd’hui l’une des références en la matière du paysage musical français de la fin de XXième siècle !
A découvrir ou redécouvrir.
Discographie (entre autres...) :
- J’aime ta façon de faire ça 1961
- Quand le film est triste 1962
- Est-ce que tu le sais ? 1962
- Baby c’est vous 1962
- Les vacances se suivent 1962
- Madison twist 1962
- Le locomotion 1962
- Comme l’été dernier 1962
- Tous mes copains 1962
- Dansons 1963
- En écoutant la pluie 1963
- Il revient 1963
- Chance 1963
- Si je chante 1963
- Ne t’en vas pas 1963
- Watching you 1963
- Twist et chante 1963
- La plus belle pour aller danser 1964
- Sha la la 1964
- L’homme en noir 1964
- La vie sans toi 1964
- Dans tes bras 1965
- Cette lettre là 1965
- Quand tu es là 1965
- Et pourtant je reste là 1965
- C’était trop beau 1965
- Il y a 2 filles en moi 1965
- Mister John B. 1966
- Ballade pour un sourire 1966
- Par amour par pitié 1966
- 2’ 35 de bonheur 1967
- Un peu de tendresse 1967
- Le kid 1967
- Comme un garcon 1967
- L’oiseau 1968
- Baby Capone 1968
- Irresistiblement 1968
- La Maritza 1968
- On a tous besoin d’un homme 1969
- C’est un jour à rester couché 1969
- Le roi David 1969
- Les hommes qui n’ont plus rien à perdre 1969
- Aime moi 1970
- J’ai deux mains, j’ai deux pieds, une bouche et puis un nez 1970
- Je t’appelle 1971
- Parle moi de ta vie 1971
- Mon père 1972
- J’ai un probleme 1973
- Non je ne suis plus la même 1973
- La vie c’est du cinéma 1973
- L’amour au diapason 1974
- Bye bye Leroy Brown 1974
- Da dou ron ron 1974
- Shang Shang A Lang 1975
- La drôle de fin 1975
- Danse la chante la 1975
- Qu’est-ce qui fait pleurer les blondes ? 1976
- L’amour c’est comme les bateaux 1976
- Ta sorcière bien aimée 1976
- Petit rainbow 1977
- Disco queen 1978
- Solitude 1978
- Please stay 1979
- Nicolas 1979
- Tape tape 1980
- La chanson au brouillon 1981
- L’amour c’est comme une cigarette 1981
- Ca va mal 1981
- Orient Express 1982
- La sortie de secours 1982
- La première fois qu’on s’aimera 1983
- Danse ta vie 1983
- L’Atlantique 1983
- Déprime 1983
- Des heures de désir 1984
- Déclare l’amour comme la guerre 1984
- Love again 1984
- Double exposure 1985
- One shot lover 1986
- Tu n’as rien compris 1987
- Femme sous influence 1987
- C’est fatal 1989
- Il pleut sur London 1990
- Qui tu es 1992
- Quelqu’un qui m’ressemble 1995
- Je n’aime encore que toi 1996
- Toutes les femmes ont un secret 1997
- Sensible 1998
- J’aime un homme marié 1999
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CLIPS
1961...qui pourrait imaginer en cette année 1961 que cette petit blondinette d'origine bulgare va devenir, en quelques décennies, l'une des chanteuses majeures de cette fin de XXième siècle côté français. Pas grand monde, ça c'est certain...
1962...ce qui est sur, c'est que le potentiel est évident. Mais il est clair que la concurrence ne voit en elle qu'une midinette de plus qui tente de percer dans le milieu coûte que coûte. C'est sacrément la sous-estimer...
1962...après une année 1961 qui lui aura permis de se faire connaitre, elle passe la vitesse supérieure en cette année 1962. Et cette version revisitée du titre "What I'd said" de Ray Charles datant de 1959 tombe à point nommé pour montrer à la France entière qu'il va falloir sacrément compter sur elle dans les années, et surtout, les décennies à venir !
1962...la dynamique du succès qui s'est mise en place sur le titre précédent est désormais partie pour durer un sacré bout de temps. Ce n'est pas compliqué, pour les 15 ans à venir, c'est un titre sorti = un top hit quasiment à chaque fois !
1962...l'année 1962 la voit littéralement décoller. Les titres se succèdent à une vitesse impressionnante et font d'elle le phénomène de l'année. La France est complètement sous le charme...
1962...impossible de l'arrêter en cette année 1962. Elle a à peine sorti un titre qu'un autre arrive dans la foulée. La concurrence n'a qu'à bien se tenir...
1962...une année 1962 qui n'en finit pas. Elle revisite cette fois-ci le titre "The Loco-Motion" de Little Eva datant de la même année. Même si la copie ne vaut pas l'original, le succès sera une nouvelle fois au rendez-vous !
1962...décidément, on ne voit qu'elle en cette année 1962. Elle est en mode rouleau compresseur et rien, ni personne, n'est en mesure de l'arrêter à ce stade !
1962...allez, un p'tit dernier pour finir l'année 1962 en beauté. Elle aura littéralement écrasé la concurrence et marqué son territoire de façon pour le moins impressionnante
1963...on continue dans la reprise de luxe avec cette fois-ci la reprise du titre de Tony Sheridan "Let's dance" datant de la même année. Une reprise encore gagnante !
1963...ce qui aura caractérisé cette décennie 60, c'est le nombre incroyable de reprises de luxe de titres américains faites par les chanteurs et chanteuses françaises. La jeune Sylvie n'y coupera pas et en abusera d'ailleurs, la preuve une nouvelle fois avec cette version revisitée du titre "Rhythm of the rain" des Cascades datant de l'année précédente
1963...mais elle le fait si bien qu'on a toujours l'impression que le titre qu'elle chante a été fait tout spécialement pour elle. Elle reprend ici du Gene Vincent datant de 1958, un titre nommé "Say mama" et le résultat est une nouvelle fois à la hauteur...
1963...bon, à un moment donné, il va quand même falloir faire un peu dans la nouveauté. Car, sur ce coup là, elle nous la joue la joue une nouvelle fois reprise de luxe sur le titre des Cookies "Chains" datant de l'année précédente. Attention, car ça pourrait finir par lasser...
1963...et non, le titre qu'elle interprète ici et qui restera comme l'un de ses plus connus n'est pas une nouveauté non plus. Mais bel et bien mais une nouvelle fois une reprise d'un titre américain. Elle revisite ici le titre "My whole world is falling" de Brenda Lee datant de la même année, version revisitée qui renforce encore un peu plus son statut de phénomène du moment !
1963...enfin du neuf ? Non, perdu malheureusement. Elle nous revisite cette fois-ci le titre de Ben Tucker "Comin' homme baby" datant de 1961. Déjà 6 titres pour l'année 1963, 6 titres qui ne sont exclusivement que des reprises, un quasi record pour un artiste !
1963...elle est tellement sous influence des Etats-Unis qu'elle en arrive même à pousser la chansonnette avec des pointures locales. Et pas des moindres quand on voit avec qui elle chante !
1963...et ça continue dans les reprises de luxe ! La version la plus célèbre de ce titre restera incontestablement celle des Beatles mais en vérité, ce titre est à attribuer à l'origine aux Isley Brothers qui sont les premiers à l'interpréter en 1961. Cette version de Sylvie est sympathique certes mais ne restera pas comme la plus aboutie, c'est clair...
1964...enfin du neuf ! Et pas n'importe quelle nouveauté, surtout quand on sait que derrière cette chanson se trouve un certain...Charles Aznavour ! La jolie Sylvie livre ici tout simplement l'un des titres phares de sa carrière, le genre de titre qui fait rentrer One Shot dans la légende musicale de son époque. MA-GIS-TRAL !
1964...une année 1964 qui rime enfin avec nouveautés. Lancer sa carrière avec un flot incessant de reprises en tout genre, pourquoi pas. Mais à un moment donné, il faut tout de même prouver qu'on peut exister par soi-même...
1964...où l'art de faire dans la facilité. Elle reprend cette fois-ci ce qui va devenir l'un des titres cultes de cette décennie au niveau planétaire à savoir l'énormissime "Oh, pretty woman" de Roy Orbison sorti la même année. La copie ne vaut pas vraiment l'original mais à cette époque là les français ne font pas vraiment le lien entre les titres originaux et les copies...
1964...ce qui certain, reprise ou pas, c'est que le niveau de succès reste constant et surtout parmi le plus élevé du moment. Le niveau de notoriété de la chanteuse est au beau fixe et c'est parti pour durer encore quelques années !
1965...le nombre de titres sortis depuis 4 ans est considérable. Chaque année, c'est au minimum 5, 6, 7 titres qui sortent à la queue leu leu. Une productivité qui ne laisse que peu d'espace à la concurrence pour exister, c'est clair...
1965...toute la décennie va se passer à peu près de la même façon : à elle les premières places des hits parades et aux autres les places d'honneur. Particulièrement frustrant pour la concurrence...
1965...une nouvelle fois elle décroche la timbale avec une reprise de luxe. Cette fois-ci, c'est le titre "Game of love" de Wayne Fontana datant de la même année qui en fera les frais. Quoi qu'il en soit, ça fonctionne du feu de dieu auprès du public !
1965...elle nous offre tout de même de plus en plus de 'nouveautés' et l'on ne peut que s'en réjouir. Des titres à la sonorité un peu plus sombre et qui montrent surtout une autre facette de la chanteuse...
1965...une année 1965 une nouvelle fois pléthorique en termes de titres. Mais de la qualité comme ça, qui s'en plaindrait. La jeune chanteuse est en pleine possession de ses moyens et ça s'entend !
1965...une année 1965 qui se termine comme elle a commencé, c'est à dire en haut des hits parade une nouvelle fois. Pas d'inquiétude à se faire pour l'instant, l'horizon est parfaitement dégagé !
1966...retour en mode reprise de luxe, il y avait longtemps... Cette fois-ci, elle reprend le titre "Sloop John B.' des Beach Boys datant de la même année. C'est sympathique une nouvelle fois mais la copie n'égalera pas l'original, c'est clair...
1966...après les années d'insouciance, on sent poindre un semblant d'évolution dans le registre de la chanteuse. Les morceaux jouent de plus en plus sur le registre de l'émotion et le résultat fait plaisir à voir. Surtout à entendre...
1966...les années passent et tout est stable dans la galaxie Vartan. C'est un succès qui appelle un autre succès qui appelle un autre succès et ainsi de suite. Tout roule comme sur des roulettes comme on dit !
1967...un nouveau titre en duo qui permet à la chanteuse de rajouter une nouvelle étoile à son palmarès. Le tout en un mode Charleston, pari franchement risqué pour l'époque mais pari gagnant compte tenu du niveau de succès atteint par ce titre !
1967...le changement de style est de plus en plus flagrant. Une évolution salutaire qui permet à la chanteuse d'éviter de lasser mais qui lui permet également d'ouvrir de nouveaux horizons à explorer...
1967...elle joue de plus en plus sur le registre 'à émotions" mais également sur le style "léger enjoué '. Des styles qui lui permettent d'asseoir encore un peu plus sa suprématie sur le reste du monde. Tout bon comme on dit...
1967...ce qui restera incontestablement comme l'un de ses titres parmi les plus emblématiques. Une année 1968 qui la voit atteindre le Nirvana avec ce titre tout simple mais à l'efficacité redoutable. Léger, frais, enjoué, ce titre à tout pour plaire. Et il plait forcément. E-NOR-MI-SSIME !
1968...la belle aventure continue de plus belle. Titre après titre, année après année, elle écrit chaque jour un peu plus sa légende. Une légende qui n'en est qu'à son tiers...
1968...une décennie 60 traversée de bout en bout au sommet de l'affiche et au maximum de ses possibilités. Elle n'aura jamais fléchit, ni tremblé et n'aura laissé aucun répit à la concurrence...
1968...une année 1968 exceptionnelle en tous points qui la voit aligner plusieurs de ses titres parmi les plus emblématiques. Un concentré de titres à l'inspiration Prémium qui fera incontestablement de cette année l'une des années majeures de sa carrière...
1968...une année 1968 pour le moins incroyable et qui se finit en apothéose avec ce titre. Elle aura en une seule année marqué pour toujours le cœur des français et obtenu son ticket direct pour le Panthéon français des plus grandes chanteuses qu'ait connu le pays. MA-GIS-TRAL !
1969...même si l'année 1969 ne saurait égaler l'année 1968 tant la barre a été mise haute, il n'en reste pas moins que le niveau qualitatif est toujours parmi les meilleurs du moment. Une décennie 60 qu'elle n'est pas prête d'oublier !
1969...la dernière année de la décennie ne changera en rien la donne. Cette décennie est sienne et rien, ni personne, n'aura été en mesure de la contrarier, encore moins de contester sa suprématie...
1969...le Roi David, peut être pas mais le Prince David, oui. Car la reine incontestée, c'est bien elle. Elle aura régné sur les années 60 en ne laissant que des miettes à la concurrence, reste à savoir si elle va être capable de rééditer la même prouesse durant la décennie suivante...
1969...nouveau duo mais cette fois-ci en amoureux. Son dernier succès notoire de la décennie, une décennie qui l'aura vu tout réussir et surtout récolter gloire, honneurs et fortune. Carton plein comme on dit !
1970...nouvelle décennie et surtout nouveau succès. Une nouvelle décennie qui démarre donc sous les meilleurs auspices et qui laisse augurer encore de belles choses à venir...
1970...une Sylvie qui bascule doucement mais surement vers la variétoche. Certes, c'est populaire et ça fonctionne particulièrement en ce début de décennie. Pas sur que cela soit le cas en fin...de décennie
1971...ce qui est sur aussi, c'est que la production de titres va ralentir de façon drastique. Après une décennie 60 où c'était en moyenne 6 à 7 titres pas an, on va chuter brutalement de 2 à 3. Une tendance qui est partie pour durer...
1971...une concurrence qui reprend du poil de la bête, une Sylvie qui baisse en qualité, bref, les voyants commencent à passer au rouge. L'on se doutait qu'après avoir passé 10 ans au top, elle allait forcément fléchir à un moment ou à un autre...
1972...un début de décennie qui s'avère plus compliquée à gérer que prévue. Le niveau de succès est en chute sévère et il va falloir que la chanteuse se ressaisisse, c'est clair. Et le plus rapidement possible !
1973...il va lui falloir attendre ce titre, et surtout ce duo avec Johnny, pour revenir de façon fracassante sur le devant de la scène. Le couple signe ici tout simplement l'un des duos parmi les plus glamours de cette fin de XXième siècle. E-NOR-MI-SSIME !
1973...un retour gagnant sur le titre précédent qui lui permet de créer une nouvelle dynamique alors qu'elle était en perte de vitesse évidente. Comme quoi, des fois, il suffit de pas grand chose pour inverser le cours du temps...
1973...certes, elle est remontée à la surface mais elle ne retrouvera jamais le niveau de succès qu'elle a connu durant la décennie 60. Autre époque, autres modes, autres attentes de la part du public...
1974...le problème, c'est que la qualité est toujours de mise mais le petit + qui faisait la différence à chaque fois a disparu malheureusement. Elle joue désormais au même niveau que la concurrence, une concurrence qui lui passe devant de plus en plus souvent...
1974...et c'est une nouvelle fois une reprise de luxe qui va la remettre temporairement en selle. Elle s'attaque cette fois-ci au "Bad, bad Leroy Brown" de Jim Croce datant de l'année précédente. Et comme très souvent durant la décennie 60, qui dit reprise, dit succès à coup sur la concernant !
1974...elle continue dans les reprises de luxe avec cette version revisitée du titre "Da doo ron ron" des Crystals datant de 1963. Une des reprises parmi les plus connus est celle de Johnny datant elle aussi de 1963. La version de Sylvie est sympathique certes mais n'apportera pas grand chose de plus...
1975...et on continue dans la reprise de luxe avec comme cible cette fois-ci le titre "The shang-a-lang song" de Ruby Pearl and the Dreamboats. Le résultat tient la route une nouvelle fois mais à un moment donné, ça risque tout de même de lasser quelque peu...les reprises de luxe
1975...ce qui restera comme l'un de ses titres parmi les plus emblématiques de la décennie. Dès qu'elle retrouve le petit + qui lui manque tant depuis un certain temps, tout change comme par magie. La preuve avec ce titre !
1975...vous aimez les reprises de luxe, en voici une nouvelle. Elle s'attaque cette fois-ci au "Tambourine" de Shepstone & Dibbens datant de la même année. Et une nouvelle fois, on pourrait presque penser que cette chanson a été écrite pour elle. Que néni...
1976...qui aurait cru à cette époque que cette chanson n'était qu'une simple copie...? Pourtant, c'est bien la version revisitée du titre "Ride the lightning" de John Kongos datant de l'année précédente qu'elle interprète ici et qui va devenir l'un de ses titres parmi les plus emblématiques. Surement l'un des plagias parmi les plus réussis de la décennie !
1976...un milieu de décennie particulièrement inspiré qui la voit aligner succès de gros calibre sur succès de gros calibre
1976...la vague Disco commençant à submerger la planète, une adaptation s'imposait de façon évidente pour coller aux dernières tendance de la Dance. C'est chose faite avec ce titre...
1977...alors, à votre avis, reprise ou pas reprise ? Et oui, encore une, une de plus ! Elle reprend ici le titre "Summerlove sensation" des Bay City Rollers datant de 1974 et obtient un nouveau succès sur un titre qui, une nouvelle fois, n'est qu'une copie. Jamais une chanteuse n'aura repris autant de titres des autres. Un record..qui paie en tout cas !
1978...elle colle parfaitement aux dernières tendances du moment mais merci qui, merci Claudja Barry ! Nouvelle reprise de luxe de son titre "Johnny Johnny please come home" sorti l'année précédente. Sylvie, à un moment donné, il va quand falloir faire du neuf !
1978...bon, le neuf, ce ne sera pas pour ce coup là non plus. Elle revisite ici le titre "Substitute" des Righteous Brothers datant de 1975 et obtient une nouvelle fois les lauriers de la victoire grâce aux autres. Pas très glorieux tout ça...
1979...une Sylvie à la mode anglo-saxonne sur un titre original qui fonctionne parfaitement. Comme quoi, quand elle veut, elle peut faire du neuf de haut niveau !
1979...une décennie 70 qui se finit en beauté avec ce titre qui restera lui aussi comme l'un de ses plus emblématiques. Une décennie 70 qui n'aura pas connu le niveau exceptionnel de réussite de la décennie 60 mais qui aura tout de même vu la chanteuse se maintenir dans le peloton de tête avec une facilité évidente
1980...une nouvelle décennie qui démarre sur...une nouvelle reprise, cette fois-ci du titre de Miriam Makéba "Pata pata" datant de 1967. Pourquoi changer une recette, certes peu glorieuse, mais qui fonctionne à merveille depuis 2 décennies...
1981...un titre sympathique mais qui est à des années lumières des nouvelles tendances musicales qui s'annoncent à l'horizon en cette décennie 80. il va donc falloir s'adapter et vite sous peine de disparaître purement et simplement...
1981...son plus gros succès de la décennie. Et une nouvelle fois, la chanson n'est pas d'elle...mais de la jolie Sheena Easton ! Un titre nommé "9 to 5" datant de l'année précédente et qui offre à notre Sylvie nationale le dernier succès notoire de sa carrière. Merci qui, merci Sheena !
1981...alors, copie ou pas copie ? Copie bien sur. Elle s'attaque ici au titre d'ABBA "On and on and on" datant de l'année précédente. Depuis le temps qu'elle reprend les titres des autres, ça doit coûter cher en droits d'auteurs tout ça...
1982...enfin du neuf avec l'arrivée surprise d'une certain...Didier Barbelivien comme compositeur. Dommage qu'elle n'ait pas fait appel à lui plus tôt mais bon, rien n'est perdu à ce stade...
1982...alors, on va dire merci qui sur ce coup là ? Merci José ! Sylvie peut remercier la chanteuse néerlandaise de lui offrir sur un plateau son titre "I'm so sorry" datant de l'année précédente. La copie ne vaut pas l'original mais s'en rapproche peu ou prou, c'est déjà ça...
1983...fini les duos avec Johnny, cette fois-ci, c'est Michel qui s'y colle. Bon, en termes de partenaire, on fait pire, c'est clair. Le duo fonctionne ma foi fort bien et offre aux 2 protagonistes un succès mérité
1983...les reprises qui ont fonctionné du feu de dieu durant les années 60 et les années 70 atteignent leurs limites en cette décennie 80. On commence même à frôler la caricature sur cette version revisitée du titre "Flashdance" d'Irène Cara sorti la même année. Attention à la sortie de route...
1983...décidément, c'est l'année des duos avec Michel Sardou. Comme le premier a relativement bien fonctionné, ils remettent le couvert. Malheureusement, ce qui avait fonctionné la première fois ne fonctionnera pas forcément aussi bien la seconde...
1983...on a frôlé la caricature sur la reprise de Flasdance mais là on y est carrément avec cette reprise pour le moins ratée du titre phare d'Eurythmics "Sweet dreams". Les temps deviennent durs pour la chanteuse et cela ne va pas aller en s’arrangeant...
1984...le festival de la reprise continue avec cette fois-ci la reprise du titre d'Agneta Falstkog (ex ABBA) "Wrap your arms around me", titre datant de l'année précédente. Une enième reprise qui va permettre de se maintenir à flot une nouvelle fois. Pas sur que cela dure comme ça encore longtemps...
1984...on retrouve une nouvelle fois le tandem José-Sylvie. Le titre de José sortira sous le nom "Time goes by", celui de Sylvie "Déclare l'amour comme la guerre". Avec une longueur d'avance côté qualité pour le premier, c'est clair...
1984...une décennie décidément sous le signe des duos et cette fois-ci en version anglaise. C'est sympathique mais ca ne changera pas la donne malheureusement sur le fait que Sylvie est en chute libre et que ce n'est pas prêt de s’arrêter...
1985...elle tente tout et n'importe quoi. Les duos, les reprises, chanter en anglais, mais rien n'y fait malheureusement. Le jeune public ne voit en elle qu'une chanteuse du passé qui tente désespérément de faire comme des jeunettes qui ont 20 ans de moins. Dure loi du métier...
1986...allez, il y avait longtemps, voici venu la nouvelle reprise de notre Sylvie nationale. Elle revisite ici le "One shot lover" des Venus sorti l'année précédente. Mais une nouvelle fois, la copie ne vaut pas l'original et le public français n'est plus aussi dupe que par le passé sur l'origine des titres...
1987...gonflée notre chère Sylvie d'oser reprendre du Stevie Nicks datant de 1985. Car là, elle s'attaque à des originaux de qualité Premium et la copie ne pourra qu'être que pâlichonne, c'est évident...
1987...une sonorité qui va bien, tout comme le style, mais que se passe-t-il, Sylvie renaîtrait-elle de ses cendres ? Un titre qui tient vraiment la route mais qui arrive malheureusement trop tard. Dommage...
1989...quand 2 très grosses pointures de la composition s'unissent, on voit le résultat. Barbelivien et Cretu sur ce titre, un mélange totalement improbable mais un résultat forcément à la hauteur. Mais il y a longtemps que le public est passé à autre chose et la qualité du titre ne permettra pas d'inverser le cours du temps malheureusement...
1990...elle aura traversé la décennie 60, puis la décennie 70, puis la décennie 80 et la voilà qui entame la décennie 90. Après une décennie 80 qui l'aura vu disparaître progressivement de radars, l'on se doute que la décennie 90 ne permettra pas vraiment d'inverser la tendance. Et pourtant, ce titre là signé une nouvelle fois Barbelivien ne manque pas d’intérêt, c'est clair...
1992...il est clair que les meilleures années sont désormais derrière. Malgré une bonne volonté évidente, elle devra se contenter de faire exclusivement de la figuration durant cette décennie...
1995...la production de titres est en chute libre. D'un autre côté, produire des titres pour produire des titres ne sert pas à grand chose. Au point où elle en est, il vaut mieux la qualité que la quantité...
1996...la qualité est une nouvelle fois au rendez-vous mais il n'y a plus grand monde pour écouter notre pauvre Sylvie. La concurrence est désormais à des années lumière et rien, ni personne, ne pourra inverser la tendance...
1997...et pourtant l'aventure continue. Chaque année voit la sortie au minimum d'un ou deux titres. L'on ne sait plus trop pourquoi compte tenu du faible succès rencontré par chaque titre mais elle y trouve forcément une raison valable pour ne pas jeter l'éponge...
1998...on retrouve tout de suite le style à la Barbelivien. Il fait ce qu'il peut le pauvre mais quand ça ne veut plus, ça ne veut plus. Et pourtant, une nouvelle fois, le titre ne manque pas d’intérêt, c'est clair !
1999...une quatrième décennie de carrière qui s'achève avec un sentiment d'amertume. Plus rien ne fonctionne et la pauvre Sylvie court après un retour de succès qui n'arrivera jamais malheureusement. L'aventure continuera pourtant la décennie suivante...
À l'âge de sept ans, Sylvie joue son premier rôle au cinéma. Elle est une modeste écolière dans le film Sous le joug (Под игото) (d'après le roman de Ivan Vazov), tourné par le mett...
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Sylvie Vartan - La plus belle pour aller danser - Le site officiel
Le site officiel de Sylvie Vartan - La plus belle pour aller danser. Toute la vie de Sylvie, des années sixties à aujourd'hui
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