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L'homme à tout faire...
James Taylor est un compositeur-interprète américain qui peut se vanter d’avoir vendu à ce jour pas moins de 100 millions de disques à travers le monde et d’avoir remporté pas moins de 6 Grammy Awards, rien que ça !
Artiste qui démarre réellement sa carrière artistique à l’âge de 18 ans lorsqu’il forme le groupe Flying Machine en 1966, groupe qui va lui permettre de se faire remarquer du côté du Greenwich Village New-Yorkais. Une aventure qui va malheureusement vite tourner court et qui voit surtout le jeune Taylor basculer dans les drogues dures à en perdre le contrôle total de sa vie…
Après avoir touché le fond, il reprend sa vie en main l’année suivante et part s’installer en Angleterre où il y rencontre le producteur des Beatles. Rencontre qui lui permet de signer chez Apple Records, une première pour un artiste américain. Label avec lequel il va sortir un premier album éponyme en 1968, album qui ne va pas passer inaperçu et qui lui offre surtout son premier titre classé avec « Carolina in my mind » un an plus tard en 1969.
Malheureusement ses démons, notamment narcotiques, le rattrapent et il replonge de façon violente dans ses addictions ce qui va avoir comme conséquence un retour forcé aux Etats-Unis pour y être soigné.
Remis sur pieds, il signe avec le label Warner Bros. Records toujours en 1969, label avec lequel il sort un nouvel album nommé « Sweet baby James », album qui va lui offrir un premier succès planétaire d’envergure notamment grâce au single « Fire and rain ». Titre qui sortira courant de l’année 1970. Mais également avec le titre « Country road » qui sortira quant à lui en 1971.
Succès confirmé la même année avec la sortie de l’énormissime album « Mud slide slim and the blue horizon », album qui va produire le plus gros succès de toute sa discographie côté singles avec le titre « You’ve got a friend ».
Nouvel album « One man dog » en 1972, album au succès certain mais dont aucun single paradoxalement ne connaitra le succès hormis en Amérique du Nord. Déception passagère qui sera vite contrebalancée par son mariage la même année avec la chanteuse Carly Simon.
On le retrouve deux ans après en 1974 avec l’album « Walking man », un album qui va se révéler être un désastre autant au niveau commercial qu’au niveau de la critique.
A l’inverse, l’album « Gorilla » qui sort un an plus tard en 1975 va lui permettre de se refaire une santé grâce à l’énormissime single « How sweet it is (To be loved by you) », single qui restera incontestablement comme l’un de ses plus gros succès côté Singles.
A raison quasiment d’un album par an, c’est au tour de « In the pocket » de sortir en 1976. L’album connaitra un destin planétaire supérieur à son prédécesseur mais ne produira qu’un seul titre de gros calibre avec « Shower the people ».
Changement de label à partir de l’année 1977 et passage chez Columbia Records. Un changement particulièrement profitable puisque l’album « JT », qui est son premier album a sortir pour ce nouveau label, va rencontrer un succès pour le moins notoire. Album porté à bouts de bras par ce qui restera comme son plus gros succès côté Singles avec le titre « Handy man ».
La belle aventure continue en fin de décennie 70 avec la sortie en 1979 de l’album « Flag », album qui produira principalement le single « Up on the roof ».
La décennie 80 va commencer d’une façon qu’il n’aurait jamais imaginé puisque le destin va le faire croiser le chemin d’un certain…Mark David Chapman le 7 Décembre 1980. Le même Chapman qui le lendemain va assassiner John Lennon ! Et comme Taylor habitait juste l’immeuble à côté de celui de Lennon, il va assister quasiment en direct au meurtre ce fameux 8 Décembre 1980…
Retour à la musique à partir de l’année 1981 avec la sortie de l’album « Dad loves his work », album qui restera comme l’un de ses plus gros succès planétaires notamment grâce au single « Het town too ».
Une année 1981 qui côté personnel va s’avérer nettement moins joyeuse puisqu’il va divorcer de Carly Simon et va devoir également suivre une cure de désintoxication en rapport avec sa dépendance à l’héroïne.
Alors qu’il comptait plus ou moins arrêter la musique suite à ses multiples déboires, il arrive quand même à trouver l’énergie nécessaire pour revenir en 1985 avec l’album « That’s why I’m here ». L’album ne restera pas comme son meilleur opus mais il produit tout de même plusieurs titres de gros calibre dont le mieux classé restera « Everyday ».
Nouvel album « Never die young » trois ans plus tard en 1988, album qui ne s’en sortira que grâce au single du même nom.
Il connaitra plusieurs succès notoires par la suite côté albums avec « Hourglass » en 1997, « October road » en 2002 et « Before this world » en 2015. Trois albums qui ne produiront que des hits mineurs malheureusement…
A découvrir ou redécouvrir.
Discographie (entre autres…) :
- Carolina in my mind 1969
- Fire and rain 1970
- Country road 1971
- You’ve got a friend 1971
- Long ago and far away 1971
- Don’t let me be lonely tonight 1972
- One man parade 1973
- Walking man 1974
- How sweet it is (To be loved by you) 1975
- Mexico 1975
- Shower the people 1976
- Women’s gotta have it 1977
- Handy man 1977
- Your smiling face 1977
- Honey don’t leave L.A. 1978
- Up on the roof 1979
- Her town too 1981
- Hard times 1981
- Summer’s here 1981
- Everyday 1985
- Only one 1986
- That’s why I’m here 1986
- Never die young 1988
- Baby boom baby 1988
- Copperline 1991
- (I’ve got to) Stop thinkin’ bout that 1992
- Everybody loves to Cha Cha Cha 1992
- Like everyone she knows 1992
- Little more time with you 1997
- On the 4th of July 2002
- Whenever you’re ready 2002
- September grass 2003
- It’s growing 2008
- Today today today 2015
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English Version
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CLIPS
1969...les tous premier pas d'un jeune débutant qui va rapidement s'affirmer comme l'un des futurs Grands de la scène musicale Américaine. Mais à ce stade personne n'imagine la carrière qui l'attend derrière...
1970...dès l'année suivante c'est déjà le grand décollage. Il va passer de l'ombre à la lumière de façon pour le moins fracassante avec ce titre et ce faire un nom, un vrai, tout autour de la planète...
1971...désormais les top hits, voire les méga hits, vont s'enchainer de façon pour le moins impressionnante. Et c'est parti pour durer comme ça un paquet d'années...
1971...une année qui va se révéler exceptionnelle pour l'artiste puisqu'il va décrocher ici tout simplement le plus gros succès de toute sa carrière. Le tout sur cette version revisitée et surtout parfaitement réussie du titre de Carol King datant de la même année. MA-GIS-TRAL !
1971...trois titres rien que pour cette année 1971 avec 2 top hits et 1 méga hit, qui dit mieux ? En seulement 2 ans le jeune chanteur se sera imposé comme l'un des phénomènes du moment, rien que ça...
1972...l'année 1971 aura été particulièrement fournie en titres, ce qui ne sera pas vraiment le cas de l'année 1972. Un seul titre au compteur cette année là et au succès somme toute limité. Aie, aie...
1973...et l'année 1973 va faire encore pire avec un niveau de succès dans les Charts en chute libre. Alors qu'on pensait l'artiste parti pour tout fracasser, c'est plutôt lui qui est en train de se fracasser de façon pour le moins incompréhensible...
1974...la chute s'accélère en cette année 1974 et semble impossible à enrayer. Mais comment a-t-il pu chuter aussi vite et surtout aussi fort...?
1975...c'est une nouvelle version revisitée d'un autre chanteur qui va le faire remonter à la surface de façon spectaculaire. Il reprend ici le titre de Marvin Gaye datant de 1964 et va réussir à faire un retour pour le moins remarqué sur le devant de la scène. Le pire est donc évité...
1975...l'artiste arrive enfin à stabiliser sa position sur le devant de la scène et prouve par la même que le gros trou d'air des années précédentes n'était qu'un simple accident de parcours. Espérons le !
1976...une année 1976 qui démarre plutôt bien et qui confirme surtout que le chanteur est bel et bien de retour. On a donc toutes les raisons d'espérer de belles réalisations dans les années futures...
1977...retour en mode reprise de luxe cette fois-ci sur le titre de Bobby Womack datant de 1972. Une reprise sympathique, certes, mais qui ne lui réussira pas plus que ça malheureusement...
1977...à l'inverse, celle-ci va sacrément lui réussir par contre. Il revisite ici le titre de Jimmy Jones datant de 1959 et va s'offrir par la même occasion l'un des plus gros succès de toute sa discographie. E-NOR-MI-SSIME !
1977...il lui arrive tout de même de faire dans la nouveauté de temps en temps et heureusement d'ailleurs. Ce titre là n'aura pas vraiment le même niveau de retentissement que son prédécesseur mais s'en sortira plutôt pas mal...
1978...un mode nouveauté qui n'aura pas duré très longtemps puisque le voici de nouveau en mode reprise. Il revisite ici le titre du groupe Attitudes datant de 1976 avec au final un résultat somme toute mitigé côté Charts...
1979...rarement un artiste aura autant repris les autres. Cela part d'un bon sentiment que de faire sien des titres produits par les autres à la qualité certaine dont ce titre des Drifters datant de 1962. Mais il faudrait quand même qu'à un moment donné il arrive vraiment à exister par lui-même...
1981...surtout que quand il veut il peut, la preuve ! Un passage à la décennie 80 qui se fait dans les meilleures conditions avec ce titre original qui prouve bien qu'il est capable de tracer sa route avec ses propres compositions...
1981...même si le style et la sonorité ne correspondant pas vraiment aux dernières tendances du moment, cela ne l'empêche pas de rester au contact des meilleurs. Pour combien de temps encore, c'est l'avenir qui va nous le dire...
1981...pour l'instant il arrive à dérouler sans trop de difficultés même si l'on sent quand même que son style va devoir quelque peu évoluer s'il veut rester dans la course. Il va falloir qu'il se pose les bonnes questions et vite...
1985...il va disparaitre des radars pendant près de 4 ans et le voici de retour en cette année 1985 en mode...reprise de luxe, une nouvelle fois ! C'est du Buddy Holly datant de 1957 qu'il nous remet au gout du jour ici et cette version ne va pas passer inaperçue, loin de là...
1986...toujours aussi décalé côté style par rapport à son époque, force est de constater. Cela ne l'empêche de continuer son aventure à sa façon et sans vraiment tenir compte des signaux d'alerte qui s'allument les uns après les autres...
1986...il se pourrait bien que la deuxième partie de décennie 80 soit un peu plus compliquée à gérer que prévue. On ne parle pas de décrochage irréversible pour l'instant mais pour commencer d'une décélération lente et surtout certaine...
1988...rien en 1987 et retour en cette année 1988 dans une forme certaine, forme certaine qui lui permet de décrocher un nouveau hit d'envergure. Ca c'est pour la bonne nouvelle. Pour la mauvaise, ce hit d'envergure sera bel et bien le dernier le concernant...
1988...il ne va quand même pas disparaitre du jour au lendemain des Charts mais il est clair que la concurrence commence sérieusement à avoir quelques longueurs d'avance. Franchement dommage qu'il n'ai pas su - ou voulu - se remettre en cause plus que ça...
1991...le voilà tout de même qui entame sa 4ème décennie de carrière, une prouesse non négligeable comme on dit. Après, il est clair que les meilleures années sont désormais derrière...
1992...peut-on espérer un éventuel rebond dans les années à venir, bonne question. Sans une remise en question totale de ses fondamentaux, il ne risque pas de se passer grand chose de positif dans ce sens...
1992...plus les années avancent et plus sa position dans les Charts devient de plus en plus instable. Lui n'y prête pas vraiment attention mais le risque est de plus en réel d'une sortie de route plus rapide que prévue...
1992...on ne le refera pas comme on dit et lui non plus ne compte pas changer grand chose à ce stade. Après, c'est lui qui conduit sa carrière comme il l'entend, ça c'est sur...
1997...un pari risqué que de ne pas tenir compte des évolutions nécessaires à entreprendre pour se maintenir au haut niveau. Avec comme sanction, une disparition pure et simple des radars pendant près de 5 ans...
2002...il va tenter le passage à la décennie 2000 mais comme il n'a toujours rien changé dans sa façon de voir les choses, forcément le résultat dans les Charts sera le même. Une décennie 2000 qui risque d'être celle de trop malheureusement...
2002...d'un autre côté on ne peut pas lui reprocher grand chose vu la bonne volonté qu'il met dans ce qu'il fait. C'est simplement ce manque de souhait d'évoluer qui l'aura marginalisé irrémédiablement...
2003...lui continue à y croire en tout cas et ce contre vents et marées. Après, à tort ou à raison, ça il n'y a que lui pour répondre à cette question, ça c'est certain...
2008...les trous d'air de 5 ans deviennent une habitude désormais. Mais il revient toujours et encore et ne compte rien lâcher pour l'instant...
2015...là ce seront carrément 7 ans qui vont séparer ce titre du précédent. Et cette fois-ci il n'apparaitra même plus dans les Charts. Après, avec lui, tout est toujours possible ce qui rend réaliste un hypothétique énième retour, allez savoir...
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James Taylor (musicien) - Wikipédia
James Taylor en 1999. James Taylor, de son nom complet James Vernon Taylor, né le à Boston ( Massachusetts), est un auteur-compositeur-interprète américain de folk rock. James Taylor grandit à...
Lien Wiki
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February 25, 2022 We're going way back this week, to James's 1971 BBC In Concert special, for this gorgeous performance of "You Can Close Your Eyes" (from the album Mud Slide Slim and the Blue ...
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Growing up in North Carolina, James Taylor's first instrument was the cello, but he was hooked by guitar in the early 1960s. He wrote his first song at the age of 14 and teamed up with fellow youn..
Best Of
Discographie