Un rêve américain... Partie 1
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Giorgio Moroder est un compositeur producteur italien surnommé le « Père de la Disco », artiste qui démarre sa carrière artistique à l’âge de 18 ans en participant à des tournées en Europe en tant que musicien professionnel.
On le retrouve 7 ans plus tard chez sa tante à Berlin, ville où il va travailler en tant qu’ingénieur du son cette fois-ci.
Il commence à composer ses premiers titres à partir de l’année 1965 et se produit sous le nom de Giorgio. Il sort des titres en Italien, en Allemand et en Anglais et va connaitre un premier succès avec le titre « Bla bla diddly » en 1966.
C’est à partir de l’année 1968 qu’il commence à composer pour les autres et son premier titre sera « Ich sprenge alle Ketten » pour le chanteur Ricky Shaine, un premier titre qui va lui apporter d’entrée un premier succès.
La même année il va décrocher également son premier succès d’envergure côté carrière personnelle avec le titre « Moody Trudy », titre qui va faire parler de lui sur tout le Vieux Continent.
Il part à Munich en toute de fin de décennie 60 et produit en 1969 un nouveau titre personnel à succès nommé « Looky looky », titre qui va se vendre à plus d’un million d’exemplaires, rien que ça. Titre qu’on retrouvera comme son prédécesseur sur son premier album « That’s bubblegum – That’s Giorgio », album qui passera quelque peu inaperçu malheureusement…
Nouvel album « Giorgio » un an plus tard en 1970, album qui cette fois-ci ne passera pas inaperçu du moins en Italie. Lui ne passera pas inaperçu mais il peinera à produire le moindre single de grande classe…
C’est au tour de l’album « Son of my father » de sortir en 1972, album au succès très relatif une nouvelle fois et qui sauvera les meubles in extremis avec le titre « Underdog » sorti un an auparavant en 1971.
Une année 1972 qui va tout de même lui réserver une belle surprise puisque le titre « Son of my father » présent sur l’album du même nom va être repris par le groupe Chicory Tip lequel va en faire un hit planétaire pour le moins inespéré…
L’album « Giorgio’s music » sort quant à lui en 1973 et ne fera guère mieux que son prédécesseur côté succès dans les Charts. Seul le titre « Lonely lovers symphony » qui en sera extrait arrivera à peu près à tirer son épingle du jeu. Un autre album nommé « Spinach 1 » sortira également en 1973 et passera également sous les radars, album co-écrit avec Michael Holm.
C’est en 1974 que le destin va décider de changer le cours de l’histoire puisqu’il lui fait rencontrer une jeune chanteuse alors totalement inconnue du nom de Ladonna Gaines. Jeune chanteuse pour laquelle il va produire un premier album la même année sous le nom de chanteuse de…Donna Summer ! Laquelle va décrocher le tout premier hit de sa carrière avec le titre « Hostage »…
Nouvelle contre-performance côté carrière personnelle en 1975 avec l’échec de l’album de musique instrumentale « Einzelgänger ». Mais l’année 1975 va tout de même lui apporter un énorme cadeau avec le méga hit planétaire obtenu par Donna Summer sur un nouveau titre écrit par lui à savoir l’énormissime « Love to love you baby ».
Les affaires reprennent en 1976 côté carrière perso avec la sortie réussie cette fois-ci de l’album « Knights in white satin ». Notamment grâce au single qui porte le nom de l’album.
C’est l’année 1977 qui va lui offrir sa plus belle réussite côté carrière perso avec la sortie de l’album « From here to eternity ». Album qui va lui offrir son premier – et seul – méga hit planétaire en tant qu’interprète.
Nouvel album « Love’s in you, love’s in me » l’année suivante en 1978, album au succès modeste et qui n’arrivera pas à produire de hit digne de ce nom.
A suivre...
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Discographie (entre autres...) :
Décennie 60 :
- Believe in me (Giorgio) 1966
- Bla Bla diddly (Giorgio) 1966
- Lilly Belle (Giorgio) 1967
- Moody Trudy (Giorgio) 1968
- Ich springe alle ketten (Ricky Shaine) 1968
- Looky looky 1969 (Giorgio) 1969
Décennie 70 :
- Arizona man (Giorgio) 1970
- Underdog (Giorgio) 1971
- Son of my father (Chicory Tip) 1972
- The future is past (Giorgio) 1972
- Sandy (Giorgio) 1973
- Action man (Part 1) (Giorgio) 1973
- Marrakesh (Giorgio) 1974
- Lie, lie, lie (Giorgio) 1974
- Hostage (Donna Summer) 1974
- Bricks and mortar (Giorgio) 1975
- Untergang (Giorgio) 1975
- Love to love you (Donna Summer) 1975
- Knights in white satin (Giorgio) 1976
- I wanna funk with you tonight (Giorgio) 1976
- Let the music play (Giorgio) 1977
- From here to eternity 1977
- I feel love (Donna Summer) 1977
- Utopia – Mi Giorgio (Giorgio) 1977
- Love’s in you, love’s in me (Giorgio) 1978
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1966...les tous premiers pas d'un futur surdoué de la composition. Mais à ce stade qui imaginerait qu'il va écrire parmi les plus belles BO de films dans les années futures, pas grand monde c'est sur...
1966...pour l'instant rien d'exceptionnel mais il faut bien démarrer un jour comme on dit. Il va quand même obtenir avec ce titre son premier titre classé ce qui est un bon début tout de même...
1967...certes le titre précédent n'aura été classé qu'en France mais c'est déjà ça. Celui-ci n'aura pas la même chance malheureusement...
1968...tout arrive à point nommé comme on dit avec ce premier hit d'envergure. Comme quoi il suffisait juste d'être un peu patient...
1968...et dès le départ de sa carrière il va commencer à composer également pour les autres. Ce n'est pas Ricky Shayne qui va s'en plaindre, loin de là...
1969...un nouveau succès d'envergure qui vient confirmer que ce jeune artiste a du talent et ce de façon indéniable. Et on n'imagine pas à quel point !
1970...certes le début de décennie 70 va être un peu poussif mais aucune inquiétude à avoir le concernant. Il faut laisser les temps au temps comme on dit...
1971...car il arrive quand même à classer un minimum ses titres. Certes on ne parle toujours pas de méga hits mais ils sont au moins classés, ce qui est déjà ça...
1972...il va sortir ce titre pour lui mais celui-ci ne connaitra qu'un niveau de succès pour le moins modéré. Ce qui ne va pas être le cas de cette version qui, elle, va devenir un véritable méga hit planétaire !
1972...il commence ainsi à réaliser qu'il est peut être plus efficace en écrivant pour les autres que pour lui-même. Une réflexion de fond qu'il va murir encore pendant quelques années...
1973...ce titre ne sortira même pas en single mais aurait largement mérité de l'être. Autant le remettre en lumière un tant soit peu...
1973...même si le niveau de succès reste pour le moins modéré le concernant cela ne le décourage absolument pas en tout cas. Et sur le principe il a tout à fait raison d'y croire...
1974...car l'histoire va prouver qu'il a eu sacrément raison d'y croire. Mais pour l'instant il doit se contenter du strict minimum...
1974...une année 1974 qui ne restera pas comme son meilleur millésime, ça c'est clair. Aucun titre ne sera classé cette année là malheureusement...
1974...puis arrive la rencontre providentielle qui va non seulement changer sa vie à lui mais surtout la vie de cette jeune chanteuse alors totalement inconnue...
1975...encore un titre qui passera pour le moins inaperçu le concernant. Ce milieu de décennie 70 est plein d'espoirs mais plein de frustrations en même temps...
1975...quoi qu'il en soit il garde le cap et se dit que tout reste possible tant qu'on y croit. Et vu ce qui se profile à l'horizon, il a sacrément raison de penser ce qu'il pense...
1975...le titre qui va tout changer, autant pour celui qui va composer ce titre que pour celle qui va le chanter ! Cette fois-ci sera la bonne et la légende est désormais en marche...
1976...les affaires reprennent à tout point vue en cette deuxième partie de décennie 70, autant au niveau composition pour lui que pour les autres. Le palier sur lequel il butait depuis ses débuts est enfin passé...
1976...il faut dire que l'énormissime titre qu'il a offert sur un plateau à Donner Summer a sacrément changé la donne et ce de façon définitive et radicale...
1977...les succès s'enchainent désormais et confortent l'artiste dans le fait de penser que le meilleur est à venir. Et ça il est clair que le meilleur est à venir !
1977...son premier véritable succès personnel au niveau planétaire. Il aura mis un certain temps à l'obtenir mais c'est désormais chose faite...
1977...il avait déjà offert un premier joyau à Donna Summer et le voilà qui récidive avec ce nouveau titre. Quand le meilleur de la composition s'associe au meilleur de la chanson, voilà le résultat !
1977...étonnamment ce titre là passera quelque peu inaperçu mais cela n'impactera en rien la suite des évènements. Le contraire aurait été étonnant...
1978...celui-ci ne fera pas mieux malheureusement. Mais il se pourrait que la fin d'année 1978 soit bien différente de son début voire même radicalement différente...
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One of electronic music's seminal producers, Giorgio Moroder created some of the great early disco records and helped shape modern pop music with his brand of euphoric, glitter ball melodies and h..
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